Le ministre des Affaires étrangères, a plaidé pour l'universalisation de l'interdiction de paiement de rançons, tout en appelant les pays du continent à l'impératif d'assécher les sources de financement du terrorisme à travers une lutte implacable contre les réseaux du crime, plaidant pour «l'universalisation de l'interdiction de paiement de rançons». «C'est à travers les ressources financières rendues disponibles par le trafic de drogue et les rançons obtenues suite à des prises d'otages que les groupes terroristes renforcent leurs capacités et étendent leur sphère d'action», a-t-il souligné avant de plaider pour «une adaptation des outils et une mise à niveau des capacités nationales dans le processus de consolidation de la paix et la sécurité en Afrique». «La complexité des défis auxquels nous faisons face, la diversité et la multiplication des situations de crise exigent, non seulement la volonté politique et la détermination dont nous disposons, mais également une adaptation constante de nos outils, une optimisation de nos approches et une mise à niveau de nos capacités nationales» a ajouté M. Lamamra. «Notre action intervient dans un contexte difficile et complexe, aggravé par le terrorisme international, les capacités de nuisance, les réseaux du crime transnational organisé et du trafic de drogue, dont la conjoncture influe directement sur la paix et la sécurité, tant au niveau régional qu'international», a-t-il soutenu.