Ramtane Lamamra a affirmé que «l'envoyé spécial de l'ONU, Christopher Ross n'a pu visiter la région comme il l'a souhaité». Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a enfoncé le Maroc en déplorant «les obstacles qui entravent le processus d'organisation du référendum d'autodétermination du peuple sahraoui. Il dira en ce sens, que «les obstacles multiples dressés sur la voie devant mener à la tenue du référendum d'autodétermination du Sahara occidental ont voué ce processus à des impasses récurrentes». Ce bloc de déclarations a été fait à l'occasion du 2e séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique se tenant à Oran. Ramtane Lamamra a fait des déclarations fracassantes en affirmant que «l'envoyé spécial de l'ONU, Christopher Ross n'a pu visiter la région comme il l'a souhaité». Et d'ajouter que «la chef de la Minurso, Kim Balduc, n'a pu prendre ses fonctions». «La perspective de l'autodétermination ne s'est pas précisée près de 40 ans après l'avis consultatif de la Cour internationale de justice, relatif à cette question de décolonisation», a-t-il fait observer avant de préciser «l'appui de l'Algérie aux efforts du secrétaire général de l'ONU et de son envoyé spécial, Christopher Ross. «Nous sommes convaincus qu'à la faveur de la nomination de l'envoyé personnel de l'Union africaine, le président Chissano, cette coopération pourrait permettre de mobiliser davantage la communauté internationale en faveur de la paix, la justice et la sécurité pour tous», a-t-il souligné. Pour sa part la directrice exécutive de l'Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (Unitar), Sally Fegan-Wyles, a appelé, les pays africains «à parler d'une seule voix» à l'ONU. «Les pays africains, dans leurs relations avec les Nations unies, doivent avoir une seule voix à l'ONU et adopter une approche commune», a-t-elle déclaré lors de son intervention à l'ouverture du Séminaire sur la paix et la sécurité en Afrique, estimant que cette rencontre pourrait être «le G8 ou le G20 de l'Afrique». «L'Unitar est ravie d'oeuvrer à la paix et à la sécurité en Afrique», a indiqué Sally Fegan-Wyles. Sur sa lancée, elle a ajouté en expliquant les missions de cet organisme onusien qui s'intéresse au développement et à l'environnement, ainsi qu'à la paix et à la sécurité, notamment, a-t-elle précisé, à la «sauvegarde de la paix et de la sécurité». L'une des missions de l'organisme qu'elle dirige est de fournir les analyses des conflits dans le cadre du maintien de la paix et un encadrement dans les négociations, dans le cadre de l'action de l'ONU et de ses procédures, dans les questions de sécurité. Et de souligner que «l'Unitar a acquis une grande expérience dans la gestion de ces questions durant les 15 dernières années».