C'est au milieu des travailleurs du CHU de Tizi Ouzou, et en pleine marche de soutien au Dr Mansour, le DG du CHU limogé mardi dernier, que le délégué des Genêts: Belaïd Abrika a été interpellé par la police, hier matin devant le commissariat du 2e arrondissement à Tizi Ouzou. Abrika faisait partie des manifestants qui demandaient la réhabilitation du Dr Mansouri. L'interpellation fait suite au dépôt de plainte du président de l'APC de Tizi Ouzou après les incidents qui avaient pour théâtre d'opération la mairie de Tizi Ouzou avant-hier lundi, dans la matinée. En effet, un groupe de délégués dont Belaïd Abrika s'est introduit dans les lieux et ont comme ils le disent dans une déclaration rendue publique lundi soir: «...expulsé les ‘'indus élus'' du siège de la commune et procédé à la fermeture de leurs bureaux». Les archs de Tizi Ouzou ont ajouté dans leur déclaration que «cette action rentre dans le cadre du retour à la protestation» et la déclaration d'ajouter: que «la coordination de Tizi Ouzou a décidé de mettre fin au mandat de ces indus élus (...) comme elle a décidé de se réapproprier le siège de la Cadc, sis au théâtre municipal Kateb Yacine». Contrairement à ce qu'avait craint la police qui avait utilisé une grenade lacrymogène pour prévenir toute réplique des marcheurs, ces derniers, après un petit «éparpillement» de la centaine de manifestants, ont repris leur marche, comme si de rien n'était, c'est seulement dans la déclaration du collectif des travailleurs du CHU parvenue à la presse en fin de soirée qu'il est fait mention: «que les services de police ont fait usage de bombes lacrymogène et procédé à l'arrestation de citoyens venus soutenir la marche». Jusque dans la soirée, aucune réaction notable tant en ville qu'au niveau des Genêts n'a été recensée.