2014 laissera l'empreinte d'une autre opération aussi importante qui mettra fin aux tentacules de l'hydre sauvage qu'on appelle l'Etat islamique, son N° 1 Abdel Malek Gouri Le Ministère de la Défense nationale soucieux de la diffusion d'une information crédible, rend compte chaque jour des résultats probants enregistrés. L'année 2014 tire sa révérence. Une année plutôt ambiante marquée par une activité massive sur le plan politique et diplomatique, mais surtout par la chute des prix du pétrole. Cet ensemble de ferveur intervient dans un dynamisme enthousiaste sur le plan sécuritaire. Comme en 2013 lors de l'attaque du site gazier de Tiguentourine, où une unité spéciale a réussi suite à un assaut spectaculaire à libérer plus de 600 otages, une opération historique qui restera dans les annales, 2014 laissera l'empreinte d'une autre opération aussi importante qui mettra fin aux tentacules de l'hydre sauvage qu'on appelle l'Etat islamique. Son N°1 Abdel Malek Gouri, alias Abousouleiman Khaled ainsi que ses 15 plus fidèles collaborateurs à l'origine de l'assassinat d'un ressortissant français seront abattus l'un après l'autre dans des opérations stratégiques dignes d'une armée avertie. Autant que leur armée, les Algériens refusent et ils le démontrent sans contrainte, la renaissance de la bête immonde qu'ils ont combattue depuis 1992. C'est l'année aussi où l'Armée nationale populaire et les forces de la Gendarmerie nationale ont donné des coups fatals aux groupes de la contrebande assimilés aux réseaux terroristes qui sévissent aux frontières. Le ministère de la Défense nationale soucieux de la diffusion d'une information crédible, rend compte chaque jour des résultats probants enregistrés au quotidien prenant en considération la menace multinationale qui guette le tracé frontalier partagé avec des pays aux mains des détracteurs de la paix qui prospectent pour un plan machiavélique pour imposer une mutation du contexte géopolitique dans toute la région nord-africaine. Des moyens adéquats pour le combat Cependant, confient des sources sécuritaires très au fait de la situation qui prévaut, «les offensives stratégiques, le dispositif sécuritaire et le plan de prévoyance tracé par les services de sécurité ont permis d'assainir certaines régions, mais surtout de provoquer des pertes colossales dans les rangs des réseaux terroristes et de la contrebande». Ce fléau à ne plus en douter est devenu un allié des réseaux criminels dans des circonstances évidentes dues à l'instabilité des pays qui assiègent l'Algérie. Chose pour laquelle les forces de l'ANP ont dû mettre en service une cartographie pour combattre le phénomène avec des moyens adéquats. Les mêmes sources insistent sur le fait que l'Armée nationale populaire a, grâce à son expérience incontestable, réussi à neutraliser plusieurs groupes terroristes, notamment en Kabylie, une région qui reste un lieu privilégié des groupes armés vu sa végétation dense, ses nombreuse caches et ses massifs complexes et très accidentés. C'est la région aussi qui aura été prise comme cible par les réseaux terroristes pour sa singularité et la particularité de sa population insoumise. L'année 2014 c'est également une période où l'Armée nationale populaire a procédé au plus immense redéploiement de ses troupes aux frontières dans le souci de préserver la sécurité des menaces en provenance, notamment de la Libye. Un pays qui vit au rythme des violences et à la cadence des représailles et des règlements de comptes. Le territoire libyen avec qui l'Algérie partage des milliers de km est devenu le foyer de tous les réseaux criminels d'où même l'installation d'un camp d'entraînement de ce qu'on appelle l'Etat islamique plus connu sous le nom de Daesh. Nos sources confient aussi que les quelques ralliements à cette hydre tentaculaire se sont avérés vains. L'ANP avait également anticipé par des mesures sécuritaires pour freiner l'évolution de cette nébuleuse vers l'Algérie. Un pari réussi qui mettra fin à sa prétendue cellule par l'ANP avec la neutralisation de son numéro un. Néanmoins, lors de la dernière réunion des hauts responsables de l'ANP à Blida il a été question de développer une étude et de faire une analyse sur de probables actes de représailles pour venger les alliés d'Abou Bakr Al Baghdadi qui n'a plus rien espérer des résidus terroristes terrés dans les maquis et traqués par les forces de l'ANP. L'institution militaire va par ce fait poursuivre ses investigations dans la lutte contre ce crime transnational, prenant en considération son aspect technique et idéologique. Ce qui attend encore le travail de l'Armée Un travail de longue haleine attend encore l'ANP, notamment que l'Algérie avait été la première à avoir averti sur la montée des révolutions programmées et téléguidées qui n'ont pas fait reculer le terrorisme mais l'ont bien nourri. Le sécuritaire demeure malgré tout un processus continu qui a rapproché certains pays, comme l'Algérie et l'Egypte et la Tunisie relativement à la crise en Libye. Loin de la vie et des influences politiques, cet aspect sécuritaire que maîtrise l'ANP pour y avoir contribué depuis des années reste indispensable pour préserver l'intégrité du territoire. L'ANP a bien son empreinte dans le retour de la paix en Algérie, mais aussi dans le maintien de la stabilité. Sa stratégie dans sa lutte contre le terrorisme a été un exemple même pour les plus grandes puissances. Son approche reste axée sur les mécanismes opérationnels puisés du renseignement. C'est ce qui lui a permis de neutraliser plus de 100 terroristes, aussi bien d'Al Qaîda au Maghreb islamique, de sa dissidence Djoud Al Khila, ayant fait allégeance à Daesh et au Mujao. Cette fraction a été complètement décapitée au grand soulagement des Algériens. Parmi les terroristes abattus, figure une femme, laquelle a été neutralisée avec trois autres terroristes dans les maquis de Jijel. Rien que dans la région de la Kabylie, l'ANP a mis hors d'état de nuire une quarantaine de terroristes natifs de Tizi Ouzou, Boumerdès et Bouira. La lutte antiterroriste est aussi active au Sud où pas moins d'une dizaine seront éliminés, dont cinq étrangers de nationalité libyenne, notamment à Tamanrasset. Parallèlement à ces chiffres probants, les services de sécurité ont démantelé deux réseaux qui travaillaient pour Daesh. En effet, quatre étudiants ont été arrêtés à Boumerdès, alors qu'une douzaine, à leur tête une femme de 30 ans à Al Taref, Guelma et Constantine. Les efforts consentis par l'ANP à débarrasser le pays de ce phénomène sont qualifiés de rassurants. Elle demeure le seul maître sur le terrain, poursuivant avec autant d'engagement et de rigueur ses investigations et sa lutte loin de toute considération, positive ou négative.