Les prix des gateaux ont connu une augmentation significative Une petite soirée de réveillon à Alger coûte plus cher qu'une petite semaine à l'étranger. Paradoxal... A chaque fin d'année, les Algériens ont de plus en plus tendance à vouloir faire la fête. Les établissements hôteliers, les restaurants et les boîtes de nuit au niveau de la capitale offrent une panoplie de plans pour «réveillonner». Il y en a pour tous les goûts. Il y a cependant le problème des prix qui restent excessifs. C'est vraiment cher de réveillonner à Alger. Si les uns choisissent un cadre intimiste, les jeunes par contre, optent pour les soirées. Histoire de commencer la nouvelle année avec le sourire. A Alger, qui que vous soyez, qu'importe ce que vous écoutez, avec les programmes concoctés pour cette année, vous ne pouvez qu'être comblé. En effet, les enceintes hôtelières proposent des plans intéressants, mais qui restent inabordables pour les moyennes et petites bourses. A l'hôtel Hilton, l'offre est de taille. Il s'agit du «Pacha Ibiza On Tour». L'équipe du Pacha Ibiza sillonne le monde entier avec sa tournée et pour 2015 ils ont choisi l'Algérie et le chapiteau de l'hôtel Hilton. Les tarifs débutent à 5000 DA (entrée en couple) pour atteindre 100.000 DA (table VIP pour 10 personnes). Au Crystal Lounge du même hôtel, une soirée vintage «Gatsby Party» est au menu, dont un décor et une ambiance des années 1920 sont promis, avec le DJ espagnol David Penn aux platines. Là aussi, les tarifs sont les mêmes que ceux du chapiteau. Au Sheraton Club des Pins, une multitude de styles est proposée. Allant du flamenco à la house, en passant par les variétés algériennes. Les tarifs commencent à 6000 DA pour atteindre les 21.000 DA. De son côté, le Nouba Club de l'hôtel El Aurassi a misé lui aussi sur l'ambiance Dance Electro avec la Dj française Ophélie Mercury. Pour y assister, il faudrait compter de 9000 DA à 16.000 DA. Et les bon plans n'en finissent pas. Par ailleurs, si les uns aiment la fête à l'européenne, sous des airs électro, trance et psychédélique trance, il n'en demeure pas moins qu'il y a ceux qui ont un penchant pour la chanson raï. C'est dans cette optique que des établissements se sont pliés aux désirs des fêtards. Il s'agit de l'hôtel Abbaside Palace Palm Beach, qui propose dans sa Khaïma une soirée sous des airs de raï avec des artistes qui font le buzz actuellement sur la scène algérienne. Le pack dîner gala est à 12 000 DA par personne. Le pack comprenant une chambre double, et un dîner gala est au prix de 16 000 DA. Il y a également des restaurants qui garantissent un jour de l'An «exceptionnel». C'est le cas du restaurant Havana Club au centre commercial de Bab Ezzouar. Ce dernier offre un menu gastronomique unique comprenant deux entrées, deux plats, et deux desserts par personne, à 12.000 DA par personne. Un concert Pop Latino et Ambiance Dj Night Club est également prévu. Pour sa part, le Sofitel propose dans son restaurant El Mordjane un dîner à 12.000 DA par personne, et dans l'autre restaurant (Le Continental) un dîner à 16.000 DA par personne. Pour y passer la nuit, il faudrait compter 39.000 DA pour le premier et 47.000 pour le deuxième. Par ailleurs, si les uns peuvent se permettre des soirées à 25.000 DA, d'autres préfèrent allé à la conquête de l'Ouest. A Oran plus exactement ou la ville des lumières comme la surnomment les fêtards. La ville qui ne dort jamais offre des prix d'accès aux boîtes beaucoup plus intéressants. Par exemple, pour passer la soirée à l'hôtel Le Méridien, pour assister au Lovin On Tour Ibiza, il suffit de 4000 DA, alors que la formule VIP est à 6000 DA seulement. Toutefois, si certains ont un penchant pour les virées nocturnes, d'autres optent, pour un passage moins bruyant à l'année 2015. Loin des pistes de danses, des stroboscopes et des soirées dansantes, ils passent la nuit du 31 décembre, chez eux, calés devant un bon film en famille. Amuse-gueules et thé maison pour savourer le moment, et discuter jusqu'à des heures tardives, tout en fixant les résolutions pour la nouvelle année. Il faut également souligner que la célébration de cette soirée est paradoxale. Les uns occultent cette soirée et dénigrent les fêtards, d'autres «progressistes» jugent que c'est juste une fête de fin d'année. Le réveillon algérien se fête entre «Hallal et Haram». Alors que les fêtards, eux, veulent juste passer une excellente dernière soirée de l'année, prendre du plaisir et se fixer de bonnes résolutions pour la nouvelle année.