Cinq nouvelles cités sont concernées et sont dotées de nouvelles unités sécuritaires. Face aux multiples troubles de délinquance et querelles familiales observées dans les récentes cités de relogement notamment, la Gendarmerie nationale a déclenché une nouvelle opération salutaire qui consiste à installer de nouvelles brigades territoriales et des groupements de sécurité et d'intervention proches des aires éventuelles de conflits sociaux, soit les nouvelles cités. Ce phénomène d'insécurité «relative» pour les paisibles familles fraîchement installées dans ces cités relève, à notre avis, des mouvements de populations venues d'horizons différents et de régions diverses. Celles-ci peuvent être d'origine banlieusarde, rurale et parfois citadine. Leur différence est dès lors établie et chaque groupe de nouveaux locataires, surtout les jeunes, veut imposer sa manière de vivre. Les règles sont autres, elles sont très souvent dissemblables, hétérogènes, contradictoires... mais jamais pareilles. Ainsi, depuis le début des premières opérations de relogement en juin dernier, plusieurs nouvelles cités dans la capitale, intra-muros ou aux environs, ont été dotées de brigades territoriales, au nombre de cinq et de deux groupements de sécurité et d'intervention relevant de la Gendarmerie Nationale, a-t-on informé de source sécuritaire. Les nouvelles cités concernées par la création et la mise en service de ces locaux de sécurité, sont réparties à travers les communes de Hraoua, des Eucalyptus, de Khraissia, d'Ouled chebel et Birtouta, toutes situées dans la wilaya d'Alger. Ces unités ont été créées pour assurer une couverture sécuritaire visant un cadre de vie meilleur au niveau de ces nouvelles cités et prévenir le phénomène de querelles violentes et de rixes entre habitants, qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Celles-ci ont souvent comme acteurs des jeunes utilisant des armes blanches, comme des sabres, causant des blessures graves ou même provoquant mort d'homme. Dans sa nouvelle stratégie de mission protectrice du citoyen, le groupement de la Gendarmerie nationale de la wilaya d'Alger se dotera, de son côté, de nouveaux locaux à travers les pôles d'extension urbaine à l'est, à l'ouest et au sud de la wilaya. Ainsi, à l'ouest de la capitale, ces locaux compteront des brigades territoriales à Semghouni, dans la commune d'Ouled Fayet, une brigade territoriale et un groupement de sécurité et d'intervention dans la même commune, pour le pôle d'extension urbain Ouest. Une autre brigade territoriale sera mise en place à Salamani, dans la commune des Eucalyptus et une autre à Ouled Hadj à Cherarba, dans la même commune, pour ce qui est du pôle d'extension urbain Est de la wilaya et où une autre brigade territoriale et un groupement de sécurité et d'intervention seront créés à Haouch Mihoub à Baraki. Concernant le pôle d'extension urbain Sud, une brigade territoriale sera créée à Djenane Sfari dans la commune de Gué de Constantine ainsi que le seront un groupement de sécurité et d'intervention à Ain El Melha et un autre à la cité de Sidi Slimane dans la commune de Khraïssia. De nombreuses querelles entre les habitants des nouvelles cités ont eu lieu et à la suite desquelles 65 domiciles ont été perquisitionnés, 36 personnes arrêtées 30 armes blanches et 150 cocktails Molotov saisis, indique le bilan d'activité 2013 des différentes unités du groupement de wilaya d'Alger qui a précisé qu'aucune querelle n'a été enregistrée en 2014.