La région de Bouzaréah est parmi les zones les plus touchées par la catastrophe. Les sinistrés de la commune, installés provisoirement à la vieille mosquée et dans l'enceinte de l'APC, ne sont toujours pas relogés par les autorités. Cet état de fait a conduit les citoyens touchés par la catastrophe à se regrouper quotidiennement aux abords du siège de l'APC. Des hommes, des femmes et même des enfants manifestent leur mécontentement vis-à-vis de leurs élus qui, selon eux, ne déploient aucun effort pour leur venir en aide. Des tentatives d'incendier le siège ont été évitées de justesse. Pour leur part, les autorités locales incombent le retard dans la prise en charge des sinistrés par l'existence parmi eux, d'opportunistes qui profitent de la situation pour se déclarer sinistrés. L'opération du relogement est, de ce fait, relative. Contacté par L'Expression M.Chankil, responsable à l'APC de Bouzaréah, explique qu'une cellule de crise a été installée au niveau de la daïra afin de procéder à un contrôle sur le terrain pour pouvoir recenser les véritables sinistrés. Après cette étape, un autre transit les accueillera jusqu'à l'attribution d'un toit. Cependant, pour les habitations qui sont relativement touchées, elles seront retapées et leurs propriétaires les regagneront. En revanche celles qui sont sérieusement endommagées, leurs occupants bénéficieront d'un logement. Pour ce qui est de la distribution de repas chauds, notre interlocuteur nous affirme que cette opération a débuté dès le premier jour du Ramadan et se poursuivra jusqu'à la fin.