«Le coupable est celui à qui le crime profite.» Sénèque Comme il fallait s'y attendre, les attentats commis dans la région parisienne contre une rédaction d'un journal humoristique et dans un magasin casher par des illuminés manipulés par on ne sait qui, vont produire des effets immédiats sur une communauté déjà dans le collimateur des médias coalisés. Il s'agit évidemment de la communauté musulmane qui va voir fleurir sur les murs du pays de Voltaire, des slogans racistes et des actes de malveillance sur les lieux de prière... Comme bien entendu, les auteurs sont anonymes et ne sont pas pris la main au pinceau. Mais la machine judiciaire va tout de suite, grâce à la vigilance du ministre français de l'Intérieur, encouragé par les discours du Premier ministre, se mettre en branle pour punir le premier clown de France, en l'occurrence Dieudonné, de propos interprétés comme malveillants envers la communauté juive de France. Ce qui est pardonné à Eric Zemmour qui, à plusieurs reprises s'en est pris directement aux Arabes et Noirs, les qualifiant de délinquants notoires. Dans les propos de Dieudonné, se proclamant comme étant «Charlie Coulybaly», ses détracteurs ont vu une «intention» de nuire à la communauté juive. Il faudrait avoir beaucoup d'imagination pour trouver les paramètres qui permettent de déceler une «intention» dans des propos anodins exprimés sur le ton de l'humour. Mais au pays de Voltaire on ne s'embarrasse pas de scrupules quand il s'agit de taper sur le premier nègre de France. Y a-t-il dans les propos de l'ennemi juré du sionisme et de ses soutiens, une connotation raciste? Si l'on lit bien la célèbre loi Gayssot du 13 Juillet 1990, on voit bien que Dieudonné n'a pas commis de délit prévu par la loi: l'article premier de cette loi rappelle que «toute discrimination fondée sur l'appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite». Mais cette disposition ne fait que rappeler la loi du 1er juillet 1972 relative à la lutte contre le racisme1 (appelée aussi «Loi Pleven»), la France ayant ratifié la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale de l'ONU de 1965. La loi Gayssot innove par son article 9, qui qualifie de délit la contestation de l'existence des crimes contre l'humanité, tels que définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg, qui ont été commis, soit par les membres d'une organisation déclarée criminelle en application de ce statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes. L'article 6 (c) de ce statut définit les crimes contre l'Humanité: «L'assassinat, l'extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions, qu'ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime rentrant dans la compétence du Tribunal, ou en liaison avec ce crime.» L'armée française peut se vanter d'avoir à sa charge tous les crimes cités par cette loi. La loi sur le négationnisme renforce l'arsenal juridique pour restreindre la liberté d'expression, portant le délit d'opinion au même niveau qu'un éventuel délit de blasphème imaginé par les esprits rétrogrades. Alors que dire du «Patriot Act» voté par le Congrès américain qui a permis l'enlèvement, la séquestration et la torture de simples suspects. En conclusion: les principaux bénéficiaires des crimes du 07 Janvier sont le sionisme international dont le chef officiel vient de lancer un appel à l'immigration des juifs de France en Israël et le gouvernement Hollande qui veut faire oublier ses déboires économiques.