Les redresseurs du FLN à Béjaïa n'ont toujours pas pu dépasser leur divergence. Absents sur la scène médiatique depuis le dernier scrutin de la présidentielle, les voilà qui réapparaissent non pas en rangs serrés, mais pour faire encore état du différent qui les mine depuis la nuit des temps. La dernière sortie de ce mouvement, dont nous avons fait état dans l'une de nos éditions, a fait réagir l'autre aile drivée par Bourrouih Mohamed Akli. Ce dernier, s'exprimant au nom de ses pairs, nous a fait parvenir une déclaration, hier dans laquelle, il prétend que «les redresseurs du FLN à Béjaïa étaient bel et bien présents à la réunion d'Oran», quant à la réunion de l'autre aile tenue lundi dernier à la Maison de la culture de Béjaïa, Bourouih nie jusqu'à même son existence. «Il s'agit de quelques individus qui ne représentent qu'eux-mêmes», écrit-il dans le même document. Revenant à la crise que secoue ce mouvement, le rédacteur du document réitère «le rejet de la commission nationale de préparation du congrès constitué dans l'opacité». A ce titre, lui est ses camarades exigent «sa dissolution» pour expliquent-ils, «éviter les dérives plus graves et pour permettre un travail, dont la finalité est l'unité du parti». Se voulant plus réconciliateur, le représentant de cette aile, dénonce «les tentatives d'exclusion et la marginalisation des militants ayant soutenu Benflis». En conclusion, Bourouih qualifie les éléments de l'autre aile de «pseudo-redresseurs agissant par opportunisme et calcul politicien» et que «l'avenir du parti est leur dernier souci». Ainsi donc, après quelques mois de répit, les redresseurs du FLN réoccupent la chronique locale à Béjaïa en étalant au grand jour leur crise persistante.