Des incidents déplorables ont encore sévi Depuis le décès tragique du défunt attaquant de la JS Kabylie, des individus continuent à se comporter à ce jour comme de véritables énergumènes, comme cela a encore été le cas vendredi dernier au stade de Koléa Seize août 2014, c'est le drame au stade du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou, avec le décès tragique du joueur camerounais Albert Ebossé, victime, selon les dires du procureur de la République auprès du parquet de Tizi, d'un objet contondant. Un projectile lancé à partir des tribunes, et qui a provoqué une tragédie sans précédent dans un stade de football. Mais la mort du footballeur Albert Ebossé, n'a malheureusement pas eu le moindre impact sur certaines galeries de supporters, visiblement toujours animés de violence. Pour cause, depuis le décès tragique du défunt attaquant de la JS Kabylie, des individus continuent de se comporter à ce jour, comme de véritables énergumènes, comme cela a encore été le cas vendredi dernier au stade de Koléa, en marge de la rencontre de Ligue 2, ESM Koléa- O Médéa. Un match qui opposait l'Etoile locale et l'Olympique médéen, et au cours duquel l'ESM Koléa jouait son maintien, alors que l'O Médéa, visait la victoire, pour espérer accéder en Ligue 1 Mobilis. Une rencontre qui s'est finalement achevée en faveur des gars du Titteri sur le score d'un but à zéro, au grand dam du néo promu cette saison en Ligue 2. Un duel des extrêmes qui a malheureusement tourné au cauchemar pour l'ESM Koléa, à cause d'une horde de supporters locaux, certainement très déçus par cette nouvelle défaite à domicile, et suite à laquelle, ils n'ont pas trouvé mieux que de s'en prendre à tout le monde. Pour preuve, sous le coup de la colère, des énergumènes ont pris pour cible les cabines de presse d'où plusieurs de nos confrères de la Radio nationale commentaient en direct la rencontre. En s'en prenant de la sorte à des journalistes, présents dans un stade de football, avec pour mission de couvrir un match, afin de permettre aux nombreux auditeurs sportifs, d'être informés sur le déroulement d'un match. Malheureusement, les commentateurs sportifs présents avant-hier après-midi au stade de Koléa, ont été réellement mis en danger, par des voyous qui n'ont décidément rien compris au football, et à ses règles. Au risque de nous répéter, le défunt Albert Ebossé, n'a pas été victime d'un banal accident, mais bien d'un odieux et lâche crime, à cause d'un projectile lancé par un sinistre individu, comme il en existe partout dans nos stades de football. Des jets de pierre devenus légion partout, et une violence toujours aussi présente, marquée par des actes de vandalisme, devenus intolérables. Où va-t-on de la sorte? La mort d'un footballeur comme celle du défunt Camerounais Ebossé, n'a-t-elle pas assez terni notre sport-roi national, et porté un très grave préjudice à un club aussi prestigieux que la JS Kabylie? Il est vrai que la violence dans les stades de football, ne sévit pas seulement en Algérie. Les derniers évènements qui ont opposé des supporters de deux clubs rivaux grecs, ou bien le dernier drame en date du Caire, et qui ont fait le buzz sur le Net, devraient donner matière à réfléchir à ces nombreux écervelés qui continuent d'agir chez nous à leur guise. Après le stade Zabana d'Oran, puis les derniers méfaits commis vendredi dernier à Koléa, la spirale de la violence continue d'imposer sa loi dans nos stades, jusqu'au prochain drame.