Le chantre de la synagogue de Montréal apporte son message de soutien à toute la famille du défunt. Il y a quelques semaines, une voix caressante de radio El Bahdja, s'est éteinte à tout jamais, à la fleur de l'âge. Tarik Hamouche, fin érudit en musique arabo-andalouse, s'en est allé à l'âge de 26 ans, occasionnant une grande perte aussi bien au sein de sa famille que dans le monde de la chanson et des véritables amoureux du beau et de la bonne musique du patrimoine. Tarik Hamouche est parti suite à une crise d'asthme qui a eu raison de lui. Animateur chevronné et producteur d'«El Andaloussiate», émission qui a trait à la musique classique algérienne que diffusait la Chaîne I, il incarnait cette sagesse de la nouvelle génération qui fait l'exception en songeant à transmettre le flambeau du terroir avec abnégation et amour pour l'art. Aussi, c'est un immense chagrin que le chantre de la synagogue de Montréal, Samy El Maghrabi a ressenti à l'annonce de son décès. C'est avec beaucoup de tristesse qu'il a tenu à apporter son soutien à la famille du défunt, l'assurant de sa profonde sympathie. C'est un artiste comme lui qui s'en est allé, laissant un grand vide au sein du milieu artistique et professionnel, notamment celui de la radio où il a exercé à El Bahdja par exemple et dans le domaine duquel il a fait ses armes. «Immense est mon chagrin devant le malheur qui nous frappe en la disparition de notre très cher Tarik, enlevé si jeune à notre affection et au noble art qu'il affectionnait, laissant dans l'affliction tous ceux qui ont eu le loisir de le connaître et d'apprécier son savoir-vivre et sa compétence dans l'exercice de ses fonctions», confie l'artiste et d'ajouter: «Mon grand regret est celui de n'avoir pas eu la chance de l'approcher personnellement, de lui serrer la main et de l'embrasser tel un frère, car c'est un frère que je viens de perdre, bien que je ne l'ai connu qu'à travers une abondante correspondance dont je savourais le style et la sensibilité et que je garderai précieusement jusqu'à la fin de mes jours. Ma pensée va aujourd'hui vers sa pauvre maman dont je partage le chagrin de ce deuil cruel qu'elle vient de subir. Allah yaâtiha essabr. Il ne me reste plus de mots pour exprimer ma consternation devant ce malheur et ma tristesse demeurera longtemps en mon coeur».