Les constantinois jouent gros à Skikda. Après avoir été écartée d'une course à l'accession, suite au nul ramené de Aïn M'lila, la JSMS est désormais placée comme «l'arbitre» du duel qui oppose le CSC à l'USC. Les Skikdis vont recevoir les deux postulants à une accession où le meilleur ne sera sûrement pas celui qui confectionne du beau football, loin du jeu de coulisses et des magouilles. Ce jeudi donc, nous assisterons à un grand rendez-vous entre la JSMS et le leader actuel, le CSC. Un match où la tension sera grande. Un match attendu depuis longtemps par les Skikdis pour reprendre leur revanche du match aller. Cette rencontre va se dérouler dans un contexte particulier après, notamment, la «sombre» affaire qui vient d'éclater entre l'USTébessa et le CSC, ainsi que les accusations que ne cessent de se «porter» mutuellement les dirigeants des deux clubs, l'USC, d'une part et le CSC, d'autre part. Dans ce contexte, Tebbouche, le président de la JSMS nous déclare: «Je n'ai pas l'intention de faire perdre à la JSMS sa crédibilité et son éthique sportive. Nous allons jouer le jeu et nous refuserons toute forme de corruption de la part du CSC. Nous allons reprendre notre revanche et nous allons gagner le match coûte que coûte, sur le terrain...» C'est dire que les Skikdis attendent avec impatience la venue des dauphins pour faire taire toutes les mauvaises langues et prouver que la JSMS demeure une grande équipe. Pour sa part, Ramdani, le coach qui n'a pas réussi à faire accéder le club en 1re division, nous affirme : «J'ai vu le CSC évoluer et je peux vous affirmer que notre équipe est de loin meilleure sur les plans technique et physique. Quant à nos détracteurs, je leur dis que depuis mon arrivée, il y a eu 8 victoires et 3 nuls à l'extérieur. Donc, je pense que mon court parcours avec la JSMS, est positif...» De leur côté, les Sanafir craignent ce match. Pour motiver les joueurs, les dirigeants ont versé les salaires de deux mois aux joueurs. Boumedous, le président du directoire dira: «C'est un match comme les autres, même s'il sest important pour nous...» Les joueurs se sont entraînés cette semaine. Et l'entraîneur, Tebbib, s'attelle à faire un travail psychologique afin d'apaiser la tension des joueurs. Il nous affirme: «Certes, la JSMS est un adversaire qu'on respecte beaucoup, mais il n'est pas dit qu'on partira à Skikda en victime car il ne faut pas oublier qu'on est leader et on défend notre place...» De toute évidence, la partie ne s'annonce pas de tout repos, tant pour les Skikdis décidés à empocher les 3 points de la victoire que pour les Sanafir, prêts à défendre leur place de leader qu'ils n'ont pas l'intention de perdre. Cependant, si ce match s'avère d'une importance capitale pour le CSC, il n'en demeure pas moins que les Sanafir auront les yeux tournés vers Tébessa où évolue, l'autre prétendant à l'accession, l'USC...
