Le Secrétaire général adjoint de l'ONU aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, s'est félicité de l'appui de la communauté internationale en faveur de l'accord de paix et de réconciliation au Mali paraphé, il y a plus d'un mois à Alger, appelant toutes les parties à saisir cette chance "historique" pour la restauration d'une paix définitive. M. Ladsous, a estimé, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur le Mali jeudi, que ce dernier "a atteint un moment clé de son processus de paix", affirmant que "la paix était à la portée du pays", lit-on dans un communiqué de l'ONU. Les parties maliennes au dialogue pour le règlement de la crise dans la région nord du Mali ont paraphé le 1er mars dernier à Alger un accord de paix et de réconciliation sous la supervision de la médiation internationale, conduite par l'Algérie, en tant que chef de file. Le document a été paraphé par le représentant du gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du mali engagés dans la plateforme d'Alger (le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA, dissident), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA) et la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR) et par l'équipe de la médiation conduite par l'Algérie. Cependant la Coordination des mouvement de l'Azawad (CMA) regroupant (le Mouvement national de libération de l'azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'azawad (MAA) a demandé "une pause" pour consulter leur base militante avant de parapher le document. Le Secrétaire général adjoint a précisé aux membres du Conseil, en présence du Ministre des affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, que la CMA "aurait manifesté son intention de donner son accord à ce projet", et a ainsi appelé toutes les parties à ne pas laisser passer la chance "historique" de parvenir à un règlement pacifique et à s'engager résolument en faveur du processus.