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Un recyclage s'impose
COMPLEXE DE DEPOLLUTION DE BLIDA
Publié dans L'Expression le 22 - 09 - 2004

La gestion des décharges publiques et le traitement des eaux usées constituent la préoccupation majeure des autorités locales. Car ces «plaies» à ciel ouvert représentent un danger réel pour la santé du citoyen. D'ailleurs, l'Algérie enregistre annuellement des pertes consécutives dues à la pollution estimées à 3,5 milliards de dollars en moyenne. Outre les grandes villes, la wilaya de Blida n'est pas épargnée par ce phénomène. Afin de diminuer les risques, il existe à Blida un complexe de compostage et de traitement situé à Béni Mered, qui a été conçu pour faire face aux nuisances dues à l'absence quasi-totale de traitement des déchets solides urbains et industriels. Ce complexe est constitué de deux stations, l'une de compostage et l'autre d'épuration des eaux usées urbaines et industrielles.
Mise en service en mai 1989, cette unité qui s'étend sur une superficie de 3,7 hectares, traite 100 tonnes par jour d'ordures ménagères produisant ainsi 40 tonnes par jour de compostage. En raison de contraintes techniques et de défaillances constatées au niveau de certains équipements, cette unité a cessé de fonctionner en 1992 avant de reprendre en 1996, ce qui a généré une accumulation considérable de déchets.
Cependant, cette unité, qui atteint actuellement sa vitesse de croisière après la remise en état de certains de ses équipements, s'attelle tant bien que mal à la valorisation des déchets pour les besoins de l'agriculture. S'agissant de la station d'épuration des eaux usées urbaines et industrielles, celle-ci est venue à point nommé pour réduire les risques sanitaires engendrés par la stagnation ou l'écoulement des eaux polluées et par conséquent, protéger la nappe phréatique. La forte consommation d'eau induite par l'évolution de la population et de la société d'une manière générale a conduit à une production toujours croissante d'eaux résiduaires qui pourraient constituer un risque potentiel de contamination de la nappe phréatique.
Il a été constaté, aussi, la rareté de plus en plus persistante de l'eau, dont le volume disponible arrive difficilement à faire face aux besoins de la population et encore moins à ceux de l'industrie et de l'agriculture. Ainsi, la station de Béni Mered, qui est soumise à des pannes fréquentes au niveau de ses équipements, peut constituer, en raison de ces arrêts répétés, une source de pollution des eaux qui sont destinées à l'irrigation des terres avoisinantes et un facteur de contamination de l'oued Mazafran qui est récepteur national des stations de Blida et Koléa.
A ce propos, l'inspecteur de l'environnement a émis le voeu que cette station soit gérée par un organisme technique compétent de manière à assurer le suivi du traitement des eaux depuis leur réception jusqu'à leur utilisation et l'entretien des équipements de la station. Selon le même responsable, cette situation exige de prendre des mesures strictes afin d'arriver à dépolluer l'environnement et de multiplier les stations d'épuration pour limiter la consommation d'eau destinée à des utilisations autres que domestiques dans la perspective de préserver la nappe phréatique qui est arrivée à saturation.
A rappeler que le premier responsable de l'instance ministérielle a exprimé au cours des conférences précédentes que la seule solution pour la protection de l'environnement est de réaliser d'autres centres d'enfouissement techniques comme celui de Beni Mered avec des équipements plus modernes et plus sophistiqués. En outre, la nouvelle fiscalité écologique qui devrait entrer en vigueur dès le début 2005 obligera les pollueurs à payer une taxe et permettra ainsi de recycler les eaux usées et réduire le degré de pollution provoquée par certaines usines.


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