Le montant est destiné à financer l'assistance technique du projet de réforme qui s'étale sur une durée de quatre ans. Le ministère de l'Education nationale qui se trouve, semble-t-il, en bonne posture cette année, notamment après la mise en oeuvre des grandes réformes apportées au système éducatif, a paraphé, hier une importante convention de partenariat avec la Commission européenne (CE). Celle-ci débloquera une enveloppe budgétaire à hauteur de 17 millions d'euros pour la réforme du système éducatif algérien. Le montant de la convention est conçu sous forme de don destiné à financer, notamment l'assistance technique du projet qui s'étale sur une durée de quatre ans et qui s'inscrit dans le programme de financement Meda, précise M.Khaldi Boubeker, secrétaire général du ministère de l'Education. Les Européens qui semblent séduits par le fait que notre pays manifeste une bonne volonté de se conformer aux normes universelles, en matière d'éducation, reconnaissent d'autant plus que notre système éducatif, en passe de se moderniser, sera, dans un futur proche, le point de départ d'une nouvelle ère nouvelle pour l'éducation algérienne. Il ne fait aucun doute que les islamistes, militants acharnés de l'école fondamentale, avalent difficilement cette ébauche de réforme qui pointe à l'horizon, d'autant que les Européens accueillent favorablement le projet. Effectivement, le contrat signé hier entre le département de M.Benbouzid et la Commission européenne est un signe révélant l'intention sincère d'accompagner les chantiers de réformes mis en oeuvre par le ministère de l'Education nationale. Cette convention, indique M.Khaldi, portera sur «l'appui à la formation initiale et continue de l'encadrement pédagogique et administratif» ainsi que sur «l'évaluation des acquis et l'orientation des élèves». A la faveur du même contrat, la Commission européenne soutiendra «la mise en place des procédures et outils pour le développement de l'approche sectorielle». Objectif supplémentaire, il est question aussi «d'améliorer le management du système éducatif par le renforcement des établissements scolaires», mais aussi l'appui à l'évaluation des acquis des élèves, du système éducatif et à l'orientation des écoliers, affirme également M.Lucio Guerrato, chef de la délégation de la Commission européenne en Algérie. Quant au volet lié à l'amélioration quantitative du système éducatif, une action d'envergure est prévue dans les tout prochains jours. Elle a comme objectif l'amélioration quantitative des conditions de scolarisation et d'étude des élèves. D'ailleurs, un vaste programme de remplacement des établissements scolaires qui ne répondent pas aux normes admises sera mis en place par le ministère de l'Education nationale. Le programme d'appui à la réforme du système éducatif sera piloté par une cellule opérationnelle du projet (Cop) composée de cadres de la tutelle. Les deux parties signataires entendent réaliser un partenariat par lequel les experts européens en matière d'éducation sont conviés à contribuer. Cette coopération, dit-on, devrait assurer la poursuite et le parachèvement des projets de réformes initiées par le département de M.Benbouzid. Ce dernier qui s'est engagé, cette année, dans un processus de modernisation, est sommé d'accélérer la cadence en vue d'achever les révisions envisagées.