La coopération bilatérale, les question régionales et la mémoire ont été au centre des discussions entre le président Abdelaziz Bouteflika et son hôte Frnaçois Hollande. Ce dernier n'a pas manqué de souligner le caractère franc, chaleureux et fructueux du partenariat entre son pays et l'Algérie. un partenariat, multiforme dense et qui promet. Dans cette conférence de presse assez courte, puisqu'elle a duré moins d'une demi-heure, le président Hollande est paru très sincère et même optimiste, au sens où l'on avait réellement l'impression que son voyage algérien lui a été très bénéfique. Et c'est avec cette sincérité et cette franchise qu'il répond à une question de la chaîne de télévision française Canal + qui avait les contour du piège, sur la santé du président algérien. «Le Président Bouteflika m'a donné l'impression d'une très bonne maîtrise intellectuelle. C'est même rare de rencontrer un président avec une telle capacité d'analyse. Nous nous sommes vu pendant plus de 2 heures. Je le dit avec sincérité et franchise», a affirmé François Hollande, non sans ajouter, comme pour clore une éventuel politique : «sur le plan physique, il avait des difficulté à se mouvoir. Il ne m'aprtient pas de me prononcer sur cet aspect, mais je n'ai à aucun moment eu l'impression que le président Bouteflika était diminué. Je dis cela par ce que je l'ai vu. S'i j'avais eu une autre impression je l'aurais dit, sans gène». La question de la santé du président Bouteflika a donc été expédiée par le chef de l'Etat Français, comme un sujet secondaire tout à fait inapproprié dans le contexte de sa visite et les enjeux bilatéraux et régionaux qui interpelle l'Algérie et la France.