Comme de coutume depuis 1989, la communauté internationale s'apprête à célébrer la journée internationale de la prévention des catastrophes naturelles. L'Algérie, qui a souffert ces dernières années des affres de tant de calamités naturelles, se prépare à marquer ce rendez-vous sous le signe de: «apprenons des catastrophes aujourd'hui pour les menaces de demain». Ainsi, notre pays qui a pris conscience au lendemain du séisme meurtrier de Boumerdès, le 21 mai 2003, a fait des avancées considérables afin de mettre les citoyens au fait d'éventuels bouleversements incontrôlables. C'est dans cette optique qu'il y a eu la mise en oeuvre de l'obligation de l'assurance du risque de catastrophe naturelle, l'établissement d'un nouveau zonage répondant méticuleusement aux critères parasismiques ainsi que l'installation de cellules d'information traitant de ces phénomènes. Les visées palpables de cette journée, chez nous ou ailleurs, sont, grosso modo, l'apprentissage à vivre avec les risques, l'inculcation de la culture de la prévention dès le plus jeune âge et la responsabilisation des communautés via l'apprentissage. Pour ce faire, plusieurs propositions sont mises en avant par le Conseil national d'assurance qui s'intéresse de près à cette problématique. Il s'agit, suggère-t-il, d'organiser des tables rondes réunissant des leaders locaux qui rappelleront les leçons tirées des catastrophes passées. L'expérience algérienne en ce sens, semble très édifiante. En sus d'avoir fait face à des phénomènes naturels d'une rare complexité (les inondation s de Bab El Oued, le séisme de Boumerdès), notre pays a secouru plusieurs Etats s'étant trouvés dans des engrenages similaires. Du coup, la journée d'aujourd'hui prend toute sa signification.