Pour n'avoir pas perçu leurs traitements avant le 15 du mois, de nombreux enseignants ont recouru, hier, à un arrêt des cours. Dès 8h30, nouvel horaire en ce mois de Ramadan, les professeurs de l'ensemble des établissements du chef-lieu, ont tenu des réunions qui se sont soldées par l'arrêt immédiat pour certains, le débrayage à partir de 10 heures pour d'autres et l'après-midi, pour une troisième frange. Les raisons de cette grève qui touche tous les paliers ne sont pas revendiquées par les syndicats mais une décision des travailleurs. La Direction de l'éducation avait, l'année, ratifié un accord dans lequel elle promettait de ne jamais dépasser la date du 10 pour les traitements. La paie que les services des traitement disent avoir déposé auprès du contrôleur financier du Trésor dans les délais, n'était pas virée aux comptes personnels hier samedi 16. Pour rappel, ces retards répétés dans le versement des traitements mensuels n'existe que depuis la décision de centraliser les traitements dans une direction dépassée sur tous les plans. En entendant les fonctionnaires de ce centre aménagé dans un ex-dortoir et les difficultés qu'ils rencontrent, on se demande pourquoi avoir recouru à une décision pareille. S'agissant de la mensualité, objet du litige, le centre payeur de l'éducation, le Trésor public, le contrôleur financier, tous désignent du doigt les services des CCP qui ont tardé à effectuer les virements.