La crise de cette gravité aurait dû être depuis longtemps prise en charge au sommet de l'Etat. Le silence et l'inaction de l'Etat est inacceptable et intolérable eu égard à l'ampleur des effets de cette crise sur l'unité nationale et la sécurité du territoire, a déclaré dans un communiqué Ali Benflis, président de Talaiou El Houriyet, suite aux tragiques affrontements ayant coûté la vie de 18 morts et une centaine de blessés à Ghardaia. Benflis qui a exprimé ses vives préoccupations, charge le désintérêt du pouvoir politique. Le chef du parti Talaiou El Houriyet a fait une synthèse de la situation politique et sécuritaire du pays en disant que la région de Ghardaïa est la conséquence directe de plus de deux années de laxisme, d'atermoiement et d'improvisation d'un pouvoir politique qui n'a jamais cru devoir accorder à cette région l'attention qu'elle méritait ni répondre avec diligence à ses appels de détresse.Une crise de cette gravité aurait dû être depuis longtemps prise en charge au sommet de l'Etat, estime Benflis. Néanmoins, le pays réside dans l'incapacité du régime politique à produire une solution de crise et de tension qui perdure à Ghardaïa, conclu le communiqué de Benflis parvenu à notre rédaction.