De toute évidence, le club constantinois - le MOC, bien sûr - a du mal à se remettre du départ de son emblématique entraîneur, Mohamed Tebbib. «C'est notre point de vue». Car on mesure mieux encore aujourd'hui la place énorme qu'occupait le personnage à tous les niveaux de l'édifice mociste. Force est de reconnaître que le personnage était pour beaucoup la saison passée dans le bon parcours et la réussite du MOC qui a raté d'un cheveu l'accession en division I. De fait, quelques mois ont en effet suffi pour que la machine bien huilée que pilotait Tebbib, se transforme en une vieille guimbarde toussotante et poussive sur la route de la superdivision deux. Il est vrai aussi que l'équipe se traîne aujourd'hui dans la deuxième moitié du classement vu sa composition singulièrement modifiée durant l'intersaison et dans les semaines qui ont suivi la reprise du championnat. Quelques- unes des individualités qui ont donné de la consistance au onze mociste ont en effet quitté le club. L'un des piliers de la défense, a été transféré à Mascara en l'occurrence Akriche, l'arrière-gauche Babouche, qui souhaitant changer d'air, a entamé un bras de fer avec le club qui s'est achevé par son transfert au MCA dans de bonnes conditions. Enfin, le milieu de terrain, Matem, jugé peu performant et l'attaquant Kherkach ont aussi été libérés. Ainsi, le MOC a vu s'évanouir toute sa colonne vertébrale. En charge du recrutement, le nouveau président Bendemagh et le nouvel entraîneur ont dans la foulée recruté au moins sept éléments des divisions régionales. A ce jour, aucun de ces garçons à l'exception de Maâmeri, peut être parce qu'ils furent jetés trop tôt dans la cage aux lions, n'est parvenu à se hisser au niveau qu'exige la super «division 2». Premier visé bien sûr, le coach Mecheri qui n'a pas rempli la tâche qui lui avait été confiée.