La chef de la diplomatie de l'Union européenne, Federica Mogherini, est arrivée hier à Téhéran pour discuter de l'application de l'accord nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances qui inquiète l'Arabie saoudite où elle s'est rendue avant son étape iranienne. A Riyadh, elle a de nouveau salué l'accord en le qualifiant de «signe d'espoir pour le monde entier», tout en assurant qu'elle comprenait «très bien» les inquiétudes de l'Arabie saoudite. Mme Mogherini doit évoquer avec le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, «la mise en application de l'accord» historique signé le 14 juillet, qui limite le programme nucléaire iranien, dont Téhéran assure qu'il est uniquement civil, afin d'empêcher l'Iran de pouvoir se doter de l'arme atomique. Mme Mogherini «continuera à avoir un rôle de coordination», selon son bureau. L'Union européenne a joué un rôle important pendant les années de négociations entre l'Iran et les puissances du 5+1 (Grande-Bretagne, Chine, France, Russie, USA et Allemagne).