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Silence on «fête» !
PARTIS POLITIQUES ET CINQUANTENAIRE DE LA REVOLUTION
Publié dans L'Expression le 01 - 11 - 2004

A l'exception du FFS et à un degré moindre, le MSP, la célébration, par la classe politique de cet événement reste timide.
Tandis que du côté officiel l'on s'affaire, avec enthousiasme à fêter, dans sa juste et grande dimension, le cinquantenaire de la guerre de Libération nationale en élaborant, à cet effet, un programme grandiose, les partis politiques, eux, semblent, en revanche, frappés de torpeur et donnent l'impression de se désintéresser totalement de cet événement qu'ils ont pourtant l'habitude de chanter lorsque sont pointés, de près ou de loin, des opportunités politiques ou des rendez-vous électoraux auxquels ils aspirent tant.
A l'exception du FFS sur initiative de son leader, Hocine Aït Ahmed, de retour en Algérie et qui a animé, hier à Alger aux côtés d'Abdelhamid Mehri, ancien ministre du Gpra et ex-SG du FLN, et de Mouloud Hamrouche, ancien chef du gouvernement et candidat à l'élection présidentielle de 1999, une conférence sur cette période si digne de notre histoire. De son côté, le MSP qui tente, tant bien que mal, quelques sorties timides sur le terrain, le reste de la classe politique, ou du moins ce qu'il en reste, notamment les partis d'opposition, affichent une indifférence déconcertante. Ni les formations dites démocratiques ni celles se revendiquant du courant nationaliste, encore moins les islamistes, connus, ceux-ci, pour leur tiédeur à tout ce qui touche à la symbolique de la révolution, n'ont jugé utile d'accompagner, avec leurs propres structures et moyens, la grande fête à laquelle même des pays comme la France, semblent porter. Toutefois, certaines de ces entités politiques, soucieuses de plaire à la galerie, se sont contentées d'accrocher aux alentours de leurs sièges respectifs, des étendards et quelques portraits de martyrs, sans conviction apparente. Si les raisons d'une telle apathie s'expliquent en partie par la déroute politique que ces formations ont connue depuis la réélection de Bouteflika à la tête du pays, rien cependant ne saurait justifier cette indifférence du moment que célébrer le demi-siècle du déclenchement de la lutte armée n'est pas du seul ressort des appareils partisans ou étatiques mais concerne tout le peuple, avec tous les courants politiques qui letraversent.
Bien que le contexte politique actuel ne soit pas le meilleur cadre pour l'exercice politique, la préservation des repères et le 1er Novembre en tête, qu'on croyait ainsi sacrés, restent un devoir citoyen et constitutionnel pour tout un chacun. Il est, par ailleurs, vrai que les fêtes nationales ne se commémorent plus avec le même entrain d'antan. La crise multidimensionnelle que vit le pays depuis plus de deux décennies aggravée par les années noires du terrorisme ont porté un sérieux coup aux constantes nationales. Et c'est justement pour mettre un frein, un tant soit peu, sinon carrément, réduire cette apparente atonie populaire qu'intervient, en théorie, le rôle des partis politiques dont plusieurs qui se targuent, çà et là, de se considérer comme étant de «véritables» remparts de l'identité nationale. En clair, plus la démobilisation de la classe politique s'accroît, plus l'enthousiasme collectif pour de pareilles circonstances s'amenuise. Si dans ce cas précis, l'assise populaire de chaque parti venait à se confirmer, là résiderait tout le secret de cette léthargie.


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