La chancelière allemande Angela Merkel a estimé avant-hier que la question des migrants dans l'UE, confrontée à une crise humanitaire sans précédent, allait occuper les Européens "bien plus que la Grèce et la stabilité de l'euro". "Cette question de savoir comment nous agissons avec les migrants (...)va nous occuper, bien plus que la Grèce ou la stabilité de l'euro", a jugé la dirigeante allemande. Le Haut Commissariat aux Réfugiés de l'ONU a appelé vendredi à une action d'urgence devant l'afflux de réfugiés en Europe, qui fait face à la plus grave crise des migrants depuis la Seconde guerre mondiale. "Nous avons besoin d'une politique commune européenne en matière d'asile", a-t-elle insisté alors que l'Allemagne aussi est débordée par le flot de demandeurs d'asile, qui pourraient, selon certains responsables politiques, dépasser les 600.000 cette année et constituer ainsi un record.