Le programme de réalisation s'étalera sur deux années. L'entreprise Geco, fusion de l'ex-Ecotec et d'une entreprise de construction turque, ont été retenues pour la réalisation de 1500 logements «saoudiens» au niveau des deux nouvelles villes, Ali Mendjeli et Massinissa. Sur les trois entreprises (ECO-Est, Sorest et Sokem) ayant déposé leurs dossiers, c'est l'entreprise algérienne Geco qui a pu arracher le marché de réalisation d'une tranche de logements. En effet, sur les 1500 logements, 500 seront pris en charge par Geco, financés par des fonds saoudiens. Le projet de réalisation devait débuter il y a une année, cependant, l'appel d'offres (national et international) lancé en 2003 s'est avéré infructueux. C'est en fait grâce à un second appel d'offres que la sélection des entreprises concernées a été établie. Aux côtés de Geco, c'est une entreprise turque qui a été retenue. Celle-ci devra prendre en charge la construction de 900 logements sociaux. Elle fera appel à la main-d'oeuvre algérienne, mais turque également. Le programme de réalisation s'étalera sur deux années et le prix du mètre carré a été évalué à 18.000 DA. Il est clair que ce coût est largement supérieur à celui pratiqué habituellement par l'Opgi. Ainsi, avec l'arrivée des Turcs, la nouvelle ville Ali Menjli accueillera deux nationalités. Les Chinois, étant présents sur ce site dans le cadre du programme de logement location-vente de l'Aadl et les Turcs. Mais la crise du logement, dans la wilaya de Constantine, ne sera pas pour autant résolue. Les efforts consentis par les pouvoirs publics semblent loin de répondre à toutes les demandes, à l'exemple de la daïra d'El Khroub, une agglomération qui grandit chaque année davantage n'a bénéficié d'aucune inscription de projets en matière de logements sociaux, à l'exception d'un quota qui ne sera disponible qu'en 2005. Il s'agit de 600 logements. Une offre nettement inférieure à la demande (10.000 postulants), avec la méfiance des citoyens, quant à une distribution correcte, sera beaucoup plus source de problèmes que de satisfactions.