le parti de Nebbou, fort de sa supériorité numérique évaluée à 252 élus, n'aura donc nul besoin de mettre à contribution les élus issus des autres formations politiques, il reste qu'il aura fort à faire. Après le Front des forces socialistes(FFS) et le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), c'est au tour du Front de libération nationale (FLN) de mettre fin au suspense entourait, jusque-là sa participation, chose acquise depuis longtemps, mais surtout le nom du candidat à présenter pour les joutes électorales des sénatoriales du mois prochain. Le candidat du FLN est connu depuis hier à la faveur des primaires organisées sous la supervision de M.Boutera Moustapha, ancien ambassadeur, Benhamadi Moussa, ancien ministre et membre du bureau politique et Barkat Saïd, membre du comité central et ancien ministre. Comme attendu, c'est le maire et mouhafedh de Béjaïa, qui l'emporte devant son adversaire Saâdi Djerroud, de la mouhafadha de Akbou, qui n'a pu récolter que 36 voix sur les 148 inscrits, dont 119 présents. Hamid Meouani aura à faire le 29 décembre prochain au candidat du FFS, désigné, M.Mohamed Bettache, l'actuel président de l'APW, en qualité de candidat à cette course pour le même poste. Le RCD, qui a opté, tout comme le parti de Saâdani, pour les primaires, a choisi le 31 octobre dernier M.Deboub, président du bureau régional comme candidat avec 77 voix contre 35 obtenues par son rival, M.Djamel Benyoub, secrétaire national aux affaires juridiques. Le FFS a, quant à lui, choisi la désignation pure et simple. C'est la deuxième fois consécutive que le FFS désigne un président d'APW comme candidat à ces joutes. Si le parti de Nebbou, fort de sa supériorité numérique évaluée à 252 élus, n'aura donc nul besoin de mettre à contribution les élus issus des autres formations politiques ou puiser dans les rangs volumineux des indépendants, présents majoritairement dans les APC, il reste qu'il aura fort à faire avec notamment le candidat du FLN, qui ne part pas perdant. Les indépendants forts avec 156 élus, deuxième force politique en termes numériques sont partis pour s'inscrire dans la lignée du plus vieux parti, en l'occurrence le FLN de par la stature de son représentant à ces joutes électorales. Les petites formations politiques comme le MJD, le MEN ou AHD 54 apporteront, à coup sûr, l'appoint nécessaire pour partir à l'assaut du très convoité palais du boulevard Zighoud-Youcef, ou tout au moins décider qui y siègera. Le FLN, qui donne ainsi une leçon en matière de démocratie, fera face à un candidat du FFS, très amoindri par la crise qu'a vécue l'APW durant plusieurs mois et qui n'a pu trouver de solution que grâce au FLN, un parti qui reste le partisan des solutions à toutes les crises à Béjaïa. Qui aura dit qu'un jour la situation serait celle que nous vivons aujourd'hui?