Le ministre Ould Ali insiste pour la formation des anciens athlètes Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, a souhaité que ce Forum soit «un espace d'échanges fructueux entre les athlètes et un moyen de relancer la contribution des sportifs dans un domaine où ils ont brillé». Les anciens sportifs algériens bénéficieront de l'aide de l'Etat pour leur permettre une «bonne reconversion» après la fin de leur carrière d'athlète d'élite, a promis dimanche dernier à Alger, le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), El Hadi Ould Ali. «Je reconnais parmi les présents dans cette salle, des athlètes qui ont beaucoup donné à l'Algérie. L'Etat s'engage à les aider dans le cadre d'une reconversion après avoir mis un terme à leur carrière», a assuré M. Ould Ali en ouverture du 1er Forum des athlètes algériens à l'hôtel Hilton (Alger). Le premier responsable du sport en Algérie a souhaité que ce Forum soit «un espace d'échanges fructueux entre les athlètes et un moyen de relancer la contribution des sportifs dans un domaine où ils ont brillé». Plusieurs anciens sportifs ont participé à ce Forum comme Abderrahmane Hamad, Nouria-Benida Merah, Laïd Bessou (athlétisme), Mohamed Allalou (boxe), Abdelmounaïm Yahiaoui (haltérophilie) et autres. Le ministre a mis à profit cette occasion pour féliciter les sélections algériennes masculine et féminine pour le sacre en championnat d'Afrique des nations 2015 d'handi-basket, samedi dernier à la salle de Staouéli (Alger). Pour sa part, le président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, a mis un moment de côté sa casquette de patron du COA, pour parler en tant qu'ancien basketteur. «J'étais sportif comme vous et je comprends parfaitement les préoccupations des athlètes concernant l'après-carrière, même pour ceux qui sont encore en activité, a lancé Berraf en direction des sportifs présents. Je peux vous annoncer qu'après une période de formation, les anciens athlètes auront leurs places dans les différentes Fédérations sportives». «Quelques volleyeuses ont eu une formation diplômante et obtenu des diplômes de 1er, 2e et 3e degrés signés par les présidents du Comité international olympique (CIO) et de la Fédération internationale de la discipline. La même opération est en cours pour le handball et la prochaine année, viendra le tour du basket-ball», a révélé Berraf. De son côté, le docteur Rabah Ali-Moussa, directeur de l'Ecole nationale supérieure en sciences et technologie du sport de Dély Ibrahim (Alger) a expliqué que son établissement offrait trois opportunités de formation pour les athlètes de haut niveau. «Mais il y a toutefois deux problèmes majeurs: l'accompagnement pour une reconversion réelle et aussi la question des sportifs qui n'ont pas dépassé durant leur période de scolarité la 4e année moyenne», a-t-il relevé. Pour sa part, le directeur général de l'Ansej, Mourad Zemali, a fait savoir que la majorité des athlètes ne savaient pas qu'ils pouvaient lancer des projets Ansej (Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes) en relation avec le sport. «Je vous informe que l'Ansej a accompagné depuis sa création, pas moins de 761 projets dans le domaine sportif, notamment des salles et des complexes sportifs. Le statut d'athlète est suffisant pour justifier un savoir-faire et donc une éligibilité pour un financement Ansej (19-40 ans) ou Cnac - Caisse nationale d'assurance chômage - (30 à 50 ans)», a-t-il fait savoir. L'ancienne handballeuse Zhour Guidouche a été honorée par le COA, où elle est employée aujourd'hui, continuant ainsi à servir le sport national à partir des bureaux de l'instance olympique. Un exemple à suivre donc en matière de reconversion. Des responsables des établissements sous tutelle du MJS, ainsi que plusieurs présidents de Fédérations (basket-ball, escrime, lutte, natation, cyclisme, tennis et sport pour tous entre autres) ont participé à ce Forum qui a vu la programmation de plusieurs communications, comme le suivi méthodologique de l'athlète ainsi que le sport de haut niveau et médecine.