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L'opposition divisée sur l'accord de Vienne
UNE NOUVELLE CONSTITUTION ET DES ELECTIONS DANS 18 MOIS EN SYRIE
Publié dans L'Expression le 16 - 11 - 2015

Bachar al Assad, principal point d'achoppement du conflit syrien
Depuis 2011, la guerre a fait au moins 250.000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés. Des pans entiers du territoire syrien sont sous l'emprise de l'organisation Etat islamique (EI).
«Irréaliste» pour les uns, un pas dans le bon sens pour les autres: l'opposition syrienne apparaît sceptique et divisée au lendemain de l'adoption à Vienne d'une feuille de route pour une transition en Syrie et qui achoppe encore sur le sort de Bachar al-Assad.
Les grandes puissances se sont entendues samedi sur un calendrier qui prévoit une rencontre d'ici au 1er janvier entre représentants de l'opposition syrienne et du régime, la formation d'un gouvernement de transition dans les six mois et l'organisation d'élections d'ici 18 mois. De profondes divergences subsistent toutefois sur l'avenir du président Assad.
L'Iran et la Russie, s'opposent en effet aux Etats-Unis et leurs alliés européens et monarques arabes sur sa place dans une éventuelle transition politique en Syrie. Si la coalition de l'opposition syrienne, principale formation d'opposants en exil, n'a pas réagi officiellement à l'accord de Vienne, un de ses membres, Samir Nashar, l'a qualifié de «décevant et irréaliste». Il est «irréaliste» selon lui car la situation actuelle en Syrie ne permet pas la tenu d'un scrutin.
«La moitié de la population est déplacée, le pays est ravagé, les infrastructures sont détruites. Comment tenir des élections» dans ces conditions?, s'interroge-t-il. Depuis 2011, la guerre a fait au moins 250.000 morts et des millions de réfugiés et de déplacés. Des pans entiers du territoire sont sous l'emprise de l'organisation Etat islamique (EI). Pour M. Nashar, la communauté internationale «offre un cadeau aux extrémistes en Syrie». «Ceci ne mènera pas à un accord politique. C'est un cadeau pour Daech/EI et l'extrémisme», a-t-il insisté, déplorant notamment que la réunion n'ait «pas tranché sur le rôle de Bachar». Selon lui, l'accord de Vienne était une «initiative de la Russie» allié du régime qui intervient militairement en Syrie depuis le 30 septembre.
L'EI a choisi par ailleurs «le bon moment pour commettre ces attentats (de Paris) afin de mettre la Syrie devant deux choix: soit Bachar soit l'EI», a-t-il encore dit. Les attentats revendiqués par l'EI ont en effet donné un coup d'accélérateur à la réunion de Vienne.
Un autre membre de la coalition de l'opposition, Anas al-Abda, s'est montré plus optimiste tout en regrettant que l'initiative ne soit «pas claire». «A priori, le cessez-le-feu est une chose positive, parce qu'il va alléger la souffrance des gens. Mais le plus important est comment le superviser». Et l'accord ne règle pas «le point principal de discorde» qui «reste le sort de Bachar al-Assad», selon lui. Hassan Abdeladim, membre du Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND), de l'opposition intérieure, s'est déclaré «d'accord avec tout ce qui se passe à Vienne».
Les points de discorde pourront «être amendés selon les développements», a-t-il estimé en prévoyant que «la période de transition devrait prendre du temps».
«La phase préliminaire porte sur des mesures qui devraient permettre d'établir la confiance et un cessez-le-feu, la libération des prisonniers, l'acheminement de l'aide vers toutes les régions et le retour des réfugiés et déplacés», selon lui. Sur le terrain, Fares Buyuch, le commandant d'une brigade de rebelles, Fursan al-Haq, a jugé «déconnectées de la réalité» les décisions de Vienne. Du même avis, Asaad Hanna, un porte-parole du groupe rebelle Division 101, s'est demandé comment serait-il possible d'imposer un cessez-le-feu à des forces «qui combattent à la fois l'EI et les forces du régime». Pour lui, «la rébellion se fait sur le terrain. Comment les décideurs sur le terrain pourraient être exclus des réunions?».
De son côté le régime est resté vague hier sur la réunion de Vienne.
«La Syrie a toujours cru que le processus politique était nécessaire pour parvenir à une solution.
Le processus politique devrait respecter la souveraineté nationale, et le choix du peuple de désigner ses dirigeants et son président», a déclaré le ministre syrien de l'Information Omrane Zohbi.


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