Alger. Stade du 5-Juillet. Temps frais. Pelouse en bon état. 15 000 spectateurs environ. Arbitrage de M. Benouza assisté de MM. Kaid et Meknes. Avertissements : Chenoufi et Babouche (MCA) ; Boutnef (CRB). Les équipes: CRB: Mezaïr, Slatni, Amieur, Boutnef (Boussaïd 62'), Akniouène, Belhamel, Harkas, Dob (Chache 68'), Bouferma, Ouslati, Rouaïghia. Entraîneur : Neggazi. MCA: Saoula, Amrane, Babouche, Bouacida, Selmi, Chenoufi, Maouche, Fodili (Boughaba 82'), Benali (Deghiche 72'), Djabelkheir (Boukaroum 87'), Bouamrane. Entraîneur: Farhi. Un derby de la capitale et un 0-0. Le fait qu'il faisait froid a dû donner des idées à tous ceux qui ont évité de se déplacer, hier après-midi, au stade du 5-Juillet. Quelque part, ils ont dû prévoir qu'un tel match était voué à se terminer sur un score de parité, qui plus est sur un 0 à 0, la marque honnie par tous les fans du football. Dans cette histoire on peut dire que le CRB a grandement perdu avec ce match nul. Psychologiquement parlant il était le plus blindé des deux formations en présence. Sa victoire de lundi dernier face au leader de la compétition, l'USMA, était de celles qui vous requinque le moral des troupes. De l'autre côté, le Mouloudia d'Alger était toujours sous le coup de ses déboires de la coupe arabe et sans entraîneur attitré. De surcroît, le club doyen présentait un onze très remanié du fait de l'absence de plusieurs de ses titulaires. Malgré ce double handicap, c'est lui qui se montra le plus entreprenant en première mi-temps face à un CRB qui paraissait dormir sur ses lauriers. Et le Mouloudia faillit bien trouver l'ouverture notamment sur deux actions de Djabelkheir aux 17' et 28'. Il faut, cependant, reconnaître que l'action la plus chaude de cette première phase fut au profit du CRB, le tir appuyé de Rouaïghia étant dévié en corner par Saoula. Changement de décor en seconde période avec le réveil du Chabab qui accula son adversaire sur son but. Mais, lui aussi, ne sut pas asseoir sa domination, sa meilleure action se situant à la 87' lorsque, sur un coup franc, Amieur obligea Saoula à se détendre pour parer au plus pressé.