En raison des changements climatiques, la pluviométrie a baissé de plus de 30% au cours de ces dernières décennies. C'est ce que note le document portant Contribution prévue déterminée au niveau national (Cpdn) remis par l'Algérie, en septembre dernier, aux instances mondiales chargées du climat. Selon le même document, l'Algérie, majoritairement aride et semi-aride, est de plus en plus confrontée à la recrudescence d'évènements climatiques «extrêmes» qui accentuent sa vulnérabilité, climat. Dans ce document, l'Algérie souligne que la récurrence des cycles de sécheresse, devenus de plus en plus longs, a accentué la désertification. Plus de 50 millions d'hectares connaissent actuellement un niveau de dégradation «très avancé», des populations rurales constituées principalement d'agriculteurs et d'éleveurs pour assurer leur survie «sont contraintes à l'exode vers les grandes agglomérations».