Les arbitres de l'élite lors d'un stage de recyclage Depuis l'entame de la saison 2015-2016, et dont la première partie prendra fin bientôt, le corps arbitral national a rarement été au coeur de la polémique, mais cette fois-ci il s'est démarqué par des décisions qui ont directement influencé les résultats des matchs. Il n'en demeure pas moins qu'au terme de la précédente journée du championnat professionnel Mobilis, notamment le 13ème round de la Ligue 1, pas moins de trois rencontres semblent avoir été marquées par plusieurs erreurs d'arbitrages, et qui auraient selon bon nombre d'observateurs, sérieusement influé sur les résultats des matchs USMA-USMH (2-1), CSC-MCA (1-1), et CRB-JSS (2-0). Trois matchs au cours desquels les arbitres directeurs et leurs assistants, auraient commis un nombre important d'erreurs, et suite auxquelles le président de la Fédération algérienne de football, les aurait visionnées en personne, tant Mohamed Raouraoua a été contraint de revoir sur le petit écran, toutes les images qui ont sérieusement soulevé l'indignation des Harrachis, des Mouloudéens, et des Bécharis. Mais c'est surtout le dernier derby algérois qui s'est déroulé au stade du 5-Juillet entre l'USM Alger et l'USM El Harrach, qui a encore mis à l'index l'arbitre international Farouk Houasnia et son arbitre assistant Tazrout car il faut bien reconnaître que ces deux hommes en noir du sifflet algérien, ont effectivement accusé trop d'erreurs d'arbitrage tellement grossières et évidentes, que personne ne pouvait démentir, encore moins ignorer. Des erreurs trop flagrantes à ce niveau, au détriment de la formation usmiste, et qui ont malheureusement joué en défaveur de l'équipe d'El Harrach. Houasnia qui a déjà été par le passé au coeur de plusieurs graves polémiques, et suite auxquelles cet arbitre directeur a été longtemps mis au «frigo», a encore raté son dernier match, au même titre que son assistant sus-cité. Il est vrai que l'erreur est humaine, il n'en demeure pas moins que celles que viennent de commettre ces deux arbitres, reposent une fois de plus l'éternel problème du choix de ces référés qui continuent de faire preuve d'un arbitrage souvent très contesté de partout. Cela est tout aussi valable pour les deux arbitres directeurs qui ont officié les matchs de Constantine et celui du stade du 20-Août 1955, en l'occurrence messieurs Bouzerar et Saïdi. Il est vrai que là aussi, les images parlent d'elles-mêmes, et mettent en relief des fautes vraiment flagrantes, soit sur but refusé pour le MCA, ou concernant le penalty non sifflé en faveur de la JS Saoura. Il est clair que des erreurs d'arbitrages, il en existera toujours car cela fait partie du jeu. Il n'y a pas que les arbitres algériens qui commettent des fautes d'arbitrage, ou bien des bourdes. Partout dans le monde, l'arbitrage est souvent mis à l'index. Il n'en demeure pas moins que chez nous, nos arbitres sont trop souvent au coeur de la moindre polémique, tant notre football national est régulièrement «exposé» à des accusations sans fin, et qui peuvent souvent prendre de l'ampleur, dans un environnement footballistique trop «truffé» de malheureux précédents. Il ne suffit pas de désigner à la tête d'une commission fédérale d'arbitrage un «universitaire», mais de mettre définitivement en retraite aujourd'hui des arbitres qui continuent de récidiver de manière flagrante, et dont certains d'entre eux possèdent un lourd contentieux au sein de l'arbitrage national. Hammoum et ses pairs doivent sérieusement revoir complètement leur copie car ce n'est pas avec du vieux que l'on croit pouvoir donner un nouveau visage à ce corps souvent contesté de partout, parfois à tort, mais aussi à raison.