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«L'Etat doit de l'argent aux hôtels»
PRIVATISATION DES INFRASTRUCTURES TOURISTIQUES
Publié dans L'Expression le 13 - 12 - 2004


Il s'agit de centaines de milliards de centimes.
«Qui veut noyer son chien, l'accuse de la rage», dit le proverbe. Si la mise en vente de 25 hôtels publics dans le cadre des 1 200 EPE que le gouvernement s'apprête à mettre en oeuvre, paraît inéluctable, il serait curieux de constater que les pouvoirs publics soient en situation de redevance envers ces infrastructures touristiques qu'on accuse à tort ou à raison de faillite. L'intérêt n'est pas de commenter les performances ou de situer les causes des défaillances de ces sociétés, mais plutôt de tirer un peu les fils de cette situation paradoxale. D'autant que les dettes de plusieurs institutions de l'Etat ne cessent, au fil des années, de s'accumuler laissant pour compte un secteur entièrement fragilisé qu'on s'empresse, en sus, à mettre sur les étals de la vente.
La sonnette d'alarme a été, en effet, tirée hier par le secrétaire général du syndicat de l'Entreprise de gestion touristique du centre (Egtc)) qui n'a fait qu'accréditer une réalité que d'aucuns qualifient de saugrenue: «ils [le gouvernement]veulent vendre des hôtels à qui ils doivent de l'argent» s'étonne M.Azira. Selon les chiffres donnés par ce dernier, différents organismes et autres institutions publiques doivent plus de 70 milliards de centimes à l'EGT de Sidi Fredj et 30 milliards à l'EGT de Zéralda. Et là, ce ne sont que les dettes que l'Etat doit à certains hôtels du centre du pays. Le hic, bien entendu, est de s'interroger sur la facture totale de toutes les entreprises publiques. Des sources proches du secteur du tourisme font état de centaines de milliards de centimes : «A chaque manifestation de nature quelconque c'est à nous qu'échoit la coûteuse prise en charge. Après fait, nous comptabilisons une facture qu'on ne paye jamais ou trop tardivement» se plaint le syndicaliste. Mais, au-delà des chiffres appréciés unanimement mais aussi par la fédération du commerce et du tourisme de l'Ugta, et les commentaires faits ici et là à propos de cette question, apparaissent les facettes cachées de la politique de privatisation sur laquelle s'arc-boute la politique de l'Exécutif.
Comment, d'abord, ose-t-on vendre une société à qui l'on doit de l'argent? Et si tel est le cas, peut-on, dès lors, mettre sur le marché des entreprises sans avoir au préalable assaini leur situation financière? Et, comment aussi appellet-on cet argent qu'on ne payera jamais? Un tas de questions, à vrai dire, reviennent sur les lèvres des représentants des travailleurs du tourisme, qui soupçonnent fortement le gouvernement de vouloir mettre à sac un secteur aussi important.
Et c'est ce qui rend, ajoutent-ils, de plus en plus opaque la manière avec laquelle est engagée la privatisation des 1200 entreprises publiques. Cela intervient aussi au moment-même où le gouvernement ne cesse, à chaque fois que l'occasion lui est donnée, de prôner la transparence la plus totale dans la gestion des affaires économiques notamment. A la lumière de cette affaire, c'est tout le contraire qui se fait.
Et Ouyahia est plus que jamais interpellé pour tirer au clair une situation qui taraude l'esprit des travailleurs mais qui menace encore plus leurs postes d'emploi, livrés, sans nul doute, à la merci des futurs acquéreurs des infrastructures publiques. Le syndicat de l'Egtc, conforté par le soutien de l'Ugta ne se fait aucune illusion sur les velléités du gouvernement d'Ouyahia: «On veut tout simplement se débarrasser de ces hôtels» croit fermement M.Azira, qui promet de mener une rude bataille pour sauver ces entreprises et qu'on arrête de les présenter comme déficitaires.


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