Le groupe de Brahim Berdachène qui a décroché la 2e place du concours Cette 8e édition, à l'instar des précédentes, a boosté l'activité aussi bien culturelle qu'économique de la région. Les lampions de la 8e édition du Festival culturel national de la chanson et la musique amazighes que la capitale de l'Ahaggar a abritée du 19 au 24 décembre en cours se sont éteints tard dans la nuit de jeudi à l'esplanade du 1er-Novembre. Une édition qui a pris donc fin après une semaine riche en couleurs et en sonorités comme à son habitude depuis son lancement en décembre 2008. Une nouvelle édition qui a plongé la paisible ville de Tamanrasset dans une ambiance festive et conviviale. En faisant sortir la capitale de l'Ahaggar de sa léthargie. Cette 8e édition, à l'instar des précédentes, a boosté l'activité aussi bien culturelle qu'économique de la région. En effet, avec pas moins de 400 festivaliers, entre participants, chanteurs et artistes invités, en plus des hôtes de la région en cette période des grandes vacances d'hiver, c'est toute la ville de Tam qui s'est vu tremper dans une ambiance des grands jours. Pour revenir à la clôture de cette 8ème édition, cette dernière a été scindée en deux temps, une première protocolaire a eu lieu au théâtre municipal à partir de 16 h en présence des autorités locales qui ont décerné des prix aux lauréats du concours, et la deuxième, plutôt festive s'est déroulée à partir de 20 h sur la grande scène de l'esplanade du 1er-Novembre jouxtant la Maison de la culture de Tamanrasset. Ainsi, sur le plan du concours, ce festival, qui a pour objectif de faire émerger et de promouvoir les jeunes talents, dans son volet compétition, a vu la participation de 12 troupes préalablement sélectionnées lors des festivals locaux des genres musicaux chaoui, kabyle, mozabite et tergui. Cette compétition a été clôturée par une cérémonie de remise des prix aux lauréats de cette nouvelle édition. Les deux premières places ont été raflées par la chanson kabyle. La première place fut dédiée à la troupe Imenza de la wilaya de Tizi Ouzou, la seconde à la troupe de Brahim Bardachène de la wilaya de Béjaïa, et au final, la troisième place est partagée par les deux groupes Tifaouit (lumière) de Beni M'zab et le groupe Assirem dans le style chaoui. Quant au Prix du jury, en l'occurrence le Prix d'encouragement, ce dernier a été attribué au groupe tergui, en l'occurrence Tanmenak (solidarité). Une troisième consécration de suite, qui prouve, on ne peut mieux d'ailleurs, tout le sérieux, le bon travail et l'abnégation de toute une équipe du commissariat du Festival culturel local de la chanson et la musique kabyle notamment le rôle prépondérant qu'a joué le jury, présidé par Boudjemaâ Agraw. Quant à la soirée musicale de clôture, cette dernière a été électrique. Réservée entièrement à la chanson et musique terguies, un genre qui a connu une ascension remarquable depuis le lancement de ce festival, la soirée de clôture a été à la hauteur de cette grande manifestation culturelle animée par quatre troupes de guitare touarègue dont Abdelkader Tirhanine, une star montante de genre tergui. Quant à la soirée du mercredi, cette dernière a été marquée par une prestation époustouflante de Kamel Igman, l'unique vedette de la chanson kabyle, qui a enflammé la mythique scène de l'esplanade du 1er-Novembre. «C'est une édition qu'on a préparée convenablement depuis une bonne période. Sa particularité cette année, est le fait de l'avoir réservée aux jeunes talents qui se sont exprimés dans les quatre genres musicaux. Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la réussite de cette nouvelle édition», nous a déclaré le commissaire du festival lors de la cérémonie protocolaire de clôture.