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Podemos renvoie les autres partis espagnols dos à dos
IMPASSE EN ESPAGNE POUR LA FORMATION D'UN GOUVERNEMENT
Publié dans L'Expression le 29 - 12 - 2015

Podemos a renvoyé dos à dos hier les autres partis espagnols, bloquant pour l'instant toute perspective de formation d'un gouvernement après les élections législatives qui ont laissé un Parlement fragmenté.
Refusant de parler d'alliances, le chef du parti anti-austérité Pablo Iglesias a insisté pour que le nouveau Parlement, qui prendra ses fonctions le 13 janvier, s'occupe en priorité des déshérités. Il a annoncé avoir exposé aux différents partis une proposition de loi «d'urgence sociale», que la formation de la gauche radicale, Podemos, déposera à l'ouverture de la session parlementaire. Elle vise à éviter que des citoyens se retrouvent sans chauffage ou sans électricité, que des familles soient expulsées sans logement alternatif, ou que des retraités soient incapables de payer leurs médicaments. «Il y a des Espagnols qui ne peuvent pas attendre», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse après une longue rencontre avec le chef du gouvernement sortant, le conservateur Mariano Rajoy. Celui-ci, qui avec 123 sièges au Parlement est loin de la majorité absolue de 176, tente de former un gouvernement minoritaire. Podemos, troisième force politique avec 69 sièges, ne veut pas en entendre parler. La seule solution pour M.Rajoy serait d'obtenir que le Parti socialiste (PSOE), arrivé deuxième avec 90 sièges, s'abstienne lors du vote d'investiture, comme les libéraux de Ciudadanos ont accepté de le faire. Cependant le PSOE lui a opposé une nouvelle fois hier son refus catégorique.
Le chef du PSOE, Pedro Sanchez, voudrait former une coalition de gauche, avec Podemos. Mais il a exigé que Pablo Iglesias abandonne sa proposition de referendum sur l'indépendance de la Catalogne souhaité par une majorité des Catalans. Les autres partis refusent le referendum. «La condition préalable (aux discussions) est de renoncer à toute position qui implique la rupture de la coexistence entre Espagnols», a déclaré Pedro Sanchez devant le comité fédéral de son parti. Pablo Iglesias lui a opposé une fin de non recevoir. «La seule façon de défendre l'unité de notre pays passe par des processus démocratiques», a insisté le jeune professeur de sciences politiques. Podemos ne veut pas que la Catalogne fasse sécession et semble compter sur le fait que les Catalans rejetteraient l'indépendance comme l'ont fait les Ecossais au Royaume-Uni et les Québécois au Canada.
Le chef de Podemos a lancé de dures attaques contre les socialistes, les accusant d'être plus absorbés par des luttes intestines que par l'intérêt des Espagnols. «Qu'ils arrêtent de faire du cinéma! a-t-il dit. Qu'ils disent la vérité, qu'ils reconnaissent qu'en dernière instance ils sont prêts à s'abstenir pour que Mariano Rajoy gouverne, et à remplacer Pedro Sanchez par quelqu'un d'autre». Pedro Sanchez est contesté au sein du parti qu'il dirige seulement depuis l'été 2014. «Pour le moment nous voyons que ceux qui commandent sont les barons du PSOE», a poursuivi Pablo Iglesias. Le leader radical est revenu sur sa proposition de confier la présidence d'un gouvernement de gauche à une personnalité indépendante plutôt qu'à Pedro Sanchez. «C'est une possibilité prévue par la Constitution et (...) elle peut servir à pallier les déficiences d'un candidat qui ne semble pas disposer de l'appui de son propre parti», a-t-il dit.
Le chef des libéraux de Ciudadanos, Albert Rivera, a également fait allusion «à la lutte intestine importante au sein du Parti socialiste». Lors d'un entretien avec Mariano Rajoy, il a présenté toutes les réformes que son parti, arrivé quatrième aux élections, voudrait faire passer au nouveau Parlement en travaillant avec les socialistes et les conservateurs. Mais pour cela il faudrait un gouvernement, a-t-il rappelé aux journalistes après la rencontre, d'où «la nécessité que le PSOE modifie sa position». Si aucun gouvernement n'est formé dans les deux mois qui suivront le premier vote d'investiture, de nouvelles élections devront être convoquées. «Si nous allons vers de nouvelles élections, nous pensons avoir beaucoup de chances de les gagner», a assuré Pablo Iglesias.


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