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Le documentaire "Salafistes" fait peur en France
Publié dans L'Expression le 23 - 01 - 2016

Comme pour les films cinéma, les documentaires sur les djihadistes qui sont diffusés en salles font peur et sont soumis à une très grande surveillance de la part des instances de la censure en France. Ainsi, la Commission de classification des films envisage l'interdiction aux mineurs du documentaire «Salafistes» réalisé par Lemine Ould Salem et François Margolin, qui doit sortir en salles mercredi 27 janvier. La ministre de la Culture, Fleur Pellerin, tranchera le 25 janvier. Censé sortir dans une vingtaine de salles en France le 27 janvier 2016, et présenté en avant-première cette semaine au Festival des programmes audiovisuels de Biarritz, où il a créé la polémique, «Salafistes» risque de subir le même sort que le film «Made in France», qui a été finalement interdit en salles. Depuis mardi 19 janvier au soir, le documentaire coréalisé par le journaliste mauritanien Lemine Ould Salem et le cinéaste français François Margolin, est en tout cas menacé d'une interdiction aux moins de 18 ans, assortie d'une obligation d'avertissement au public et sa projection a créé la polémique au Fipa. Réservé aux oeuvres considérées comme pornographiques ou ultraviolentes, la Commission de classification des films l'a rendu mardi, sans tenir compte du rapport préalable de son comité.
Documentaire de 70 minutes, coproduit par France 3 Cinéma et tourné entre 2012 et 2015 au Mali, en Mauritanie, en Tunisie, en Irak et en Syrie, «Salafistes» est une plongée inédite dans la galaxie glaçante des idéologues du salafisme, cette mouvance ultra-orthodoxe, minoritaire mais en pleine expansion au sein de l'islam. Dans le collimateur de la commission: des scènes d'exécutions sommaires issues d'extraits de vidéos de propagande de Daesh, mais aussi la vidéo du meurtre du policier Ahmed Merabet par les frères Kouachi aux abords du siège de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015. Au-delà de ces images très violentes, le film s'articule autour d'une série d'interviews de prêcheurs et doctrinaires salafistes qui expliquent devant la caméra en quoi la démocratie est «un système mécréant par essence», ou pourquoi les meurtres d'un Mohammed Merah font avancer la cause du djihad. Le tout sans voix off ni commentaire didactique. Les auteurs du film assument pleinement la radicalité de leur parti pris: il s'agit pour eux de porter à la connaissance du public l'idéologie dont se revendique Daesh. «Le film met en scène leurs propos, mais notre point de vue s'exprime dans le montage avec les images ultra-violentes», résume François Margolin. Dans un contexte médiatique très complexe, marqué par une montée du radicalisme religieux et un anti-islamisme récurrent suite aux attentats de Paris en janvier et novembre 2015, la diffusion de ce genre de documentaires en salles risque de verser le l'huile sur le feu.
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