Tout récemment, lesdits services ont recensé près de 1000 autres élèves scolarisés bégayant. Les élèves myopes d'Oran sont pris en charge, à titre gratuit, par les services locaux de la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière. L'opération, qui vise à assurer une scolarité normale aux élèves issus des familles nécessiteuses, a été lancée tout récemment. Elle vient d'être bouclée en dotant prés de 1000 élèves souffrant des difficultés visuelles par des lunettes de vue. L'opération a concerné les élèves scolarisés dans les écoles des localités déshéritées comme Bousfer-village, El Ançor, Aïn El Karma, Haï Nedjma (ex-Chteïbo), Sidi Chahmi, El Alaimia, Chehaïria dans la commune de Bethioua. Là n'est qu'une première étape d'une opération qui sera étendue incessamment vers le reste de tous les établissements scolaires recensant des élèves souffrant des problèmes de vue. Dans les tout prochains jours, les services de la santé doteront également plus de 1000 autres élèves scolarisés dans les écoles de Boutlélis, Oued Tlélat, Benfreha et Hassi Bounif. Ce sont en tout pas moins de 2000 élèves qui sont à équiper de ces lunettes fournies gratuitement par le ministère de la Santé de la population et de la Réforme hospitalière suite à un recensement exhaustif élaboré localement par les services du suivi médical installés au niveau des écoles. La santé scolaire constitue l'une des premières priorités prises en compte et en charge, aussi bien par le secteur de l'éducation que par le secteur de la santé. Cette prise en charge commence essentiellement par l'établissement d'un étal global détaillant la cote d'alarme des maladies à «attaquer». Tout récemment, lesdits services ont recensé près de 1000 autres élèves scolarisés bégayant lors de la lecture. La maladie, appelée dyslexie, constitue un véritable problème chez les enfants scolarisés. Selon les spécialistes, cette maladie constitue la raison principale motivant l'élève en souffrant à la déperdition scolaire.«La prise en charge précoce de ces cas est plus qu'impérative», recommande-t-on. Les services locaux ne sont contre toute attente pas restés inertes face à une telle problématique qui reste toutefois toujours posée. Plusieurs mesures ont été prises à commencer par la mise en place récemment de trois centres de pédo-psychologie. Le premier a été implanté au niveau de la polyclinique de HaïAkid Lotfi, tandis que le deuxième est établi dans la localité de Sidi Marouf, alors que le troisième est domicilié dans le centre-ville d'Oran, très précisément dans le boulevard de l'ALN, ex-Front de mer. Ces centres, dédiés exclusivement à la prise en charge des enfants scolarisés, prennent en charge les cas souffrant de dyslexie. Les praticiens, rassemblés dans ce groupe pluridisciplinaire mettent le paquet de manière à orienter les cas de dyslexie vers les centres de prise en charge des enfants souffrant de troubles mentaux et psychiques pour une meilleure thérapie. Dans les premières prérogatives qui lui ont été accordées, ce groupe de travail s'attelle à recenser et déterminer avec exactitude les raisons ayant favorisé l'apparition des cas de dyslexie et pour assurer une meilleure prise en charge prématurée.