Le président du MSP, M.Bouguerra Soltani a révélé au cours d'une conférence de presse, que sa formation n'est pas contre l'abrogation du code de la famille si celle-ci respectait les constantes de la nation et qu'elle est favorable à la promotion de la concorde civile en amnistie générale. La rencontre qui a vu la participation des élus locaux de son parti de la région Ouest, était placée sous le thème «Une gouvernance éclairée pour un développement local durable». Les travaux ont été inaugurés par le président du parti, accompagné du ministre des Travaux publics M.Amar Ghoul, des parlementaires et des membres du Sénat. Les allocutions prononcées à l'occasion, ont insisté sur le concept de la bonne gouvernance qui ne peut se traduire sur le terrain que grâce au concours de certaines conditions que M. Bouguerra Soltani a déclaré réunies aujourd'hui en Algérie. «Avec le recul du terrorisme, la paix civile a été restaurée et la dynamique de renouveau initiée par le président de la République depuis son élection, permettent aujourd'hui de valoriser l'élément humain pour en faire un vecteur du développement durable», dira-t-il. Il insistera sur le caractère positif des réformes engagées par le président de la République précisant que sa formation politique qui est partie prenante de la coalition qui a pris à bras-le-corps sa réélection, est convaincue que le moment est venu de donner la chance aux compétences. «La bonne gouvernance est un concept, une conduite et une dynamique qui ne peut se concevoir que dans un cadre de centrisme et de modération dans un cadre de dynamique dans laquelle se sont engagés tous les segments de la société», dira le président du HMS. Au cours de la conférence de presse qu'il a animée, il précisera que son parti militera pour une amnistie générale, mais dont «les conditions de mise en oeuvre seront définies quand son contenu sera connu. Sur le principe, nous n'avons aucune réserve mais nous attendons de connaître son orientation, ses principes et ses modes de fonctionnement pour nous prononcer ou pour émettre des réserves. Il est prématuré de tirer des conclusions, il faut attendre des précisions du chef de l'Etat», dira-t-il.