La dynamique, apparemment inscrite dans la durée, est le résultat d'un matraquage politico-économique. L'année 2004 prend fin sur une note d'optimisme au plan de la coopération politico-économique entre l'Algérie et le reste du monde. Preuve en est, le soutien de la France au processus d'adhésion de l'Algérie à l'OMC, réitéré le 17 décembre dernier et les visites en Algérie de délégations économiques occidentales. La dernière en date, conduite par l'ancien ministre italien des Affaires étrangères, Gianni de Michelis, a prospecté plusieurs domaines de l'économie nationale, dont les secteurs pharmaceutique, la défense civile, en l'occurrence la sécurité des aéroports, les systèmes radars, l'industrie légère, la PME-PMI, l'ingénierie ainsi que le dossier relatif à l'autoroute Est-Ouest. Il ressort du séjour des Italiens, une volonté de voir de plus près les voies et moyens de développer davantage le partenariat économique entre les deux pays. A la même période, une mission économique française s'est déplacée à Blida, en vue de prospecter les potentialités d'une région qui, faut-il le signaler, passe pour être l'une des plus dynamiques du pays. Les opérateurs français, comme leurs collègues italiens, allemands ou suisses, semblent montrer un réel intérêt pour la sphère économique nationale. L'intention de privatisation tous azimuts de tout le tissu industriel public constitue l'une des raisons qui amènent les hommes d'affaires outre-méditerranée à faire de l'Algérie une de leurs destinations de l'heure. Les premiers résultats des opérations de privatisation annoncées par le ministre délégué chargé des Participations et de la Promotion de l'investissement sont autant d'indicateurs sur la nouvelle ère qui semble s'ouvrir à l'économie nationale. Cette dynamique, apparemment inscrite dans la durée, est le résultat d'un matraquage politico-diplomatique sans relâche de la part des autorités centrales du pays. Faut-il signaler, en effet, que pour le seul mois de décembre, le chef de l'Etat a visité deux pays, qui passent pour être de véritables références en matière de réussite économique. En effet, les séjours présidentiels au Japon et en Suisse, outre qu'ils démontrent clairement le retour effectif de l'Algérie sur la scène internationale, constituent autant de signes forts d'une volonté de partenariat exprimée par de grandes nations, dont la valeur ajoutée pour notre économie est vue par de nombreux observateurs, comme indéniable. Des exemples de réussite de l'action du chef de l'Etat en matière économique, on peut en citer beaucoup. Mais l'essentiel dans la dynamique nouvelle qui s'instaure entre l'Algérie et ses partenaires tient de l'approche que font les uns et les autres, et du marché algérien et de la stabilité institutionnelle algérienne qui, malgré certains grincements par moment, a montré une certaine cohérence à même de donner des signaux positifs aux autres nations. Ainsi, l'année 2004 aura été celle de la confirmation de la solidité de l'Algérie, tant sur le plan politique qu'économique.