La commémoration du 47e anniversaire de la mort de Abane Ramdane, assassiné le 27 décembre 1957 à Tétouan (Maroc), sera marquée cette année, à Larbaâ Nath Irathen, par l'organisation d'activités culturelles et sportives. A cet effet, la salle omnisports de la ville, en collaboration avec l'Assemblée populaire communale et la Ligue de judo de la wilaya de Tizi Ouzou, a organisé, hier, un tournoi de judo, à la mémoire du défunt auquel ont pris part une quinzaine d'associations sportives à l'échelle de la wilaya. Le public était nombreux à cette manifestation , une façon d'exprimer sa reconnaissance à «l'architecte de la révolution». Outre, cette manifestation sportive, l'Assemblée populaire communale a, de son côté, concocté un programme culturel varié qu'abritera le Centre culturel H'sen-Mézani et qui s'étalera du samedi au lundi. Au menu du programme, des pièces théâtrales, des monologues, de la poésie en plus d'une exposition sur le parcours et l'oeuvre de la cheville ouvrière du congrès de la Soummam. Le programme d'activités sera clôturé le lundi 27, jour-même de l'anniversaire, par une visite à la maison du défunt, à Azouza, ainsi que par le dépôt d'une gerbe de fleurs sur la stèle érigée à la mémoire du héros au centre-ville. Une conférence publique comportant des témoignages sur l'apport de Abane à la révolution algérienne sera donnée dans l'après-midi par des personnalités historiques l'ayant côtoyé. Il faut rappeler que les festivités de commémoration de cet anniversaire étaient prises en charge ces trois dernières années, par la coordination locale des archs qui a même organisé un colloque sur Abane Ramdane, auquel ont pris part plusieurs personnalités historiques à l'image de Réda Malek, le commandant Azzedine et El-Hachemi Cherif. Un colloque qui se voulait une réponse aux attaques répétées et systématiques de personnalités historiques à l'encontre du défunt, dont la dernière en date se trouve être les propos tenus par Ali Mahsas dans une émission télévisée qui diminuait de l'importance du congrès de la Soummam et remettait en cause le patriotisme de Abane Ramdane. Des accusations graves, précédées par les écarts de langage gravissimes de la part de Ali Kafi et de Ahmed Ben Bella.