Le président de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (Arav) Miloud Chorfi, ne serait plus en poste. Il aurait été nommé sénateur dans le tiers présidentiel et le nom de son remplaçant n'est pas encore connu. Nous avons essayé de joindre le gendarme de l'audiovisuel algérien, mais en vain. Cela fait plusieurs mois que son nom a été cité partant. Certains journaux avaient même donné le nom de son remplaçant, sans que cela ne soit officiellement confirmé. Nommé en septembre 2014, Miloud Chorfi, membre du RND, n'a jamais été confirmé à son poste par décret. Malgré cela, il n'est pas resté passif et a distribué plusieurs avertissements et communiqués. Plusieurs noms sont déjà pressentis pour remplacer l'ex-président de l'Arav. On évoque Zouaoui Benamadi, l'ancien deirecteur de la radio qui possède une très grande culture de communication et qui a occupé le poste de DG de l'Agence des grands projets culturels. D'autres noms sont également pressentis pour diriger cette instance, c'est le cas notamment de Chaâbane Lounakel, actuel DG de la Radio nationale. Le nom de ce dernier avait été annoncé pour diriger cette instance mais aussi la direction de l'Entv, mais rien n'a été fait depuis et Lounakel reste un prétendant sérieux pour le poste de DG de l'Arav. Celui qui rêvait de diriger cette instance et qui avait choisi d'aller vers le secteur privé c'est bien HHC, l'ancien ministre de la Communication et DG de l'Entv. Hamraoui Habib Chawki dirige depuis quelque temps la chaîne El Djazairia TV. Il s'est même exprimé sur le plateau de Dzair TV en confirmant l'information donnée sur notre colonne. HHC est honnêtement le responsable le plus indiqué pour ce poste de DG de l'Arav, mais ses choix politiques et surtout ses sorties médiatiques ont joué contre lui. HHC aurait pu apporter quelque chose à l'audiovisuel algérien car il avait une vision moderne et percutante pour cette instance. Mais pour l'Arav, on pourrait voir atterrir l'actuel secrétaire général du ministère de la Communication Abdelkader Lalmi qui connaît assez bien aussi l'audiovisuel et qui a été injustement critiqué dans une contribution privée. Lalmi est un véritable commis de l'Etat. Mais il doit avoir l'aval du président de la République pour diriger cette instance. 14 mois sont passés depuis l'installation de Chorfi, nous sommes revenus à la case départ, mais sera-t-il le véritable départ de l'Arav, sachant qu'après l'adoption de la nouvelle Constitution, un remaniement est probable et de nouvelles surprises sont attendues pour l'avenir audiovisuel algérien. [email protected]