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L'être entre couleurs et zones d'ombres
ADLANE SAMET EXPOSE À L'ESPACO
Publié dans L'Expression le 15 - 02 - 2016

Artiste de l'expressionnisme avant toute chose, le jeune peintre Adlane Samet expose depuis samedi et ce, jusqu'au 13 mars prochain sa seconde expo sous l'intitulé Regard's.
Ce sont en effet plusieurs regards sur le monde que ce jeune homme de 26 ans issu de l'Ecole des beaux-arts nous livre dans son exposition inaugurée à l'espace d'art contemporain d'El Achour. Ce sont 11 peintures sur toile et sept dessins sous verre qu'il nous propose d'apprécier. Au total, une flopée de personnages aussi bien étranges que drôles, inspirant l'innocence mais intrigants aussi. Que ce soit en moyen ou en grand format, ces peintures réalisées à l'acrylique fruit de son travail de fin d'études (2014) aux Beaux-Arts se caractérisent par son côté joyeux dans lequel le jeune peintre expérimente les teintes et la transparence dans les couleurs.
L'on ne peut rester indifférents en tout cas devant ces figures enfantines qui pourtant cachent bien des secrets dans leur abîme. Comme en témoignent certains titres au propos bien éloquent tel Trahison où l'on devine un «être» poignardant dans le dos, un autre «être» ou monstre.
La plupart de ces personnages sont d'ailleurs asexués, exception faite d'un tableau au tire évocateur, La femme et la famine sexuelle, tableau traduit par deux silhouettes harcelant un être féminin au milieu, sur ce dernier l'on devine son sexe et puis sa poitrine. Adlane Samet peint le ressenti, l'effacement auquel il redonne vie à coups de pinceaux incisifs et d'acrylique magique. L'artiste paraît sculpter nos hantises psychologiques ou les failles humaines qu'il dessine comme une entaille au milieu d'un visage, de façon sèche et translucide à la fois.
Cela peut être un cauchemar qu'il exorcise en peinture. De ces êtres en fait, l'on devine des têtes d'animaux fantastiques, tel le Minotaure mais encore un bélier, une chèvre, un chat etc.
Evoquant son travail, son agent Marco Mateos affirme: «Au premier abord, la peinture de Adlane Samet est presque joyeuse... Elle se révèle pourtant d'une gaieté dramatique, séduisante et douloureuse, sombre et flamboyante, anonyme et profondément universelle. En refusant la perception imposée du monde et la catégorisation des 'Humains''».
Et d'ajouter: «Adlane Samet nous propose une vision en permanente évolution et toujours irrésolue, une superposition de dimensions éparses rendues cohérentes par un tissage de vies inconscientes, de traces, de motifs, de corps 'd'hommes et de femmes'' qui ne sont ni d'ici ni d'ailleurs tout en étant parfaitement à leur place. Les couleurs vives se détachent et les fonds respirent, les figures sont précises mais évanescentes, les scènes évidentes tout en restant indéchiffrables, le réalisme le dispute a l'esthétisme, les sujets les plus funestes débordent d'allégresse, et, finalement, ses tableaux sont aboutis dans l'inachèvement».
Moderne en effet, le travail de Adlane Samet qui se situe entre le primaire et le savant, l'angélique et le terne, affirme une perception hybride du monde tel qu'il est en perpétuel évolution dans ses contractions, sa beauté et sa laideur.
Plus actuelle que jamais, l'oeuvre d'Adlane Samet nous renvoie à notre propre identité, car derrière l'apparente cohérence de notre histoire, nous avons nous aussi nos zones d'ombre, nos mystères irrésolus, nos doutes muselés, nos hontes enfouies, nos rêves résignés, et toutes ces plaies ouvertes que nous laissons saigner de peur d'avoir à les soigner. «Je peins l'expression profonde de mes personnages, à travers les scènes du quotidien.
Cette série date de 2014, mais comme j'avance beaucoup dans mes oeuvres, je tends beaucoup plus aujourd'hui vers le sombre. Là c'est beaucoup plus coloré. Je pense que c'est important surtout dans la période dans laquelle nous vivons de peindre ce genre de tableaux où il y a des couleurs. En même temps, je ne suis pas content. J'explore mon côté sombre. Cela dépend de mon humeur. Je vais effectivement partir en France pour approfondir mes connaissances dans les arts plastiques et continuer à rêver...», nous confiera l'artiste.
Il est bon de signaler que l'expo est ouverte jusqu'au 13 mars 2016.


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