Il y a des statuts de certaines fédérations qui devraient être revus et corrigés. L'année nouvelle débutera samedi prochain et le pari du MJS de renouveler les instances sportives avant le 31 décembre ne sera pas tenu. Ou plutôt, il n'aura été tenu que partiellement si l'on tient compte du fait qu'il ne reste que quelques fédérations sportives à ne pas avoir tenu leur assemblée générale élective. Parmi elles, celles de l'athlétisme et de la voile qui ont convoqué leur assemblée générale ordinaire, celle qui traite des bilans, pour ce week- end. Ces deux fédérations ont fait état d'un retard dans l'établissement de leurs bilans et ont demandé à bénéficier d'une dérogation. Il y a aussi celle du football mais celle-ci a annoncé, depuis longtemps qu'elle irait au bout de son mandat de 4 ans puisque la direction qui est en place n'a été élue qu'en novembre 2001. Cependant, la FAF vient d'annoncer qu'elle tiendra son assemblée générale ordinaire dans le courant du mois de mars prochain. Et il y a le volley-ball et les arts martiaux dont l'assemblée générale ordinaire vient d'être invalidée par la commission ministérielle de suivi de renouvellement des instances sportives. Celle de la première fédération l'a été suite à un recours de l'ancien président de la FAVB, Lahdad, qui a été empêché d'assister aux travaux de ladite assemblée. Pour ce qui est de celle de la seconde fédération, c'est le fait qu'elle ait fermé les portes de la salle aux représentants de la ligue d'Alger qui a amené son invalidation. De l'argent gaspillé alors que le mouvement sportif fait état d'une crise sur le plan financier. Ces histoires d'interdiction d'accès à la salle où se tient l'AG deviennent exaspérantes. Elles sont teintées de susceptibilité et de petits règlements de comptes qui n'honorent pas les gens du sport. Du reste, on ne comprend pas comment le MJS accepte de certaines fédérations des statuts qui indiquent que les anciens présidents fédéraux ne sont pas membres de l'AG. Pour le cas de Lahdad, il a, peut-être démissionné, en son temps, du bureau fédéral, cela ne saurait permettre aux responsables actuels de la FAVB de le rayer de la liste de ceux qui ont le droit d'assister à l'AG. Le plus grave est que le MJS a été destinataire de la nouvelle mouture des statuts de cette fédération, où il est clairement spécifié que les ex-présidents de cette instance ne sont pas membres de son AG et il n'a pas soulevé la moindre objection. On croit, pourtant, savoir que les statuts d'une fédération doivent être en conformité avec la réglementation algérienne mais aussi avec les textes de la Fédération internationale à laquelle elle est affiliée. Or, on ne connaît aucune de ces instances internationales qui refusent de mettre leurs anciens présidents comme membres de leur assemblée générale. A ce titre, il faudrait, également, stigmatisé la Fédération algérienne de handball qui a agi comme sa consoeur du volley en refusant au Dr.Mohamed Tahmi, un ex-président de la FAHB, d'assister aux travaux de son AG ordinaire. S'agissant des arts martiaux, on est allé jusqu'à empêcher les représentants de la ligue d'Alger d'entrer dans la salle où se tenaient les travaux. On suppose que cette ligue est la plus importante du pays par le nombre de ses clubs et celui de ses licenciés. Comment peut-on tenir une AG en l'absence de la plus puissante de ses ligues? Il y a des agissements pour le moins inqualifiables qui ternissent le sport algérien. A ce titre, la commission de suivi a bien fait de mettre le holà à la dérive.