Le FFS décide de mettre les bouchées doubles et de réoccuper la scène régionale longtemps «concédée» à la protesta. C'est ainsi que ce jeudi, s'est réunie à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, et en présence du premier secrétaire national, M. Ali Laskri, tout un aréopage de secrétaires nationaux, dont MM. Djoudi Mammeri, Karim Tabbou, Mustapha Bouhadef et Mme Louiza Chetti respectivement secrétaire national à la formation, secrétaire national à la communication, membre du Conseil national et ex-sénatrice de Tizi Ouzou. Lors de cette importante rencontre, il a été procédé à l'élection de 5 membres du conseil national et de 5 secrétaires de section lesquels seront bientôt rejoints par 2 représentants des élus et 3 délégués nationaux qui auront ainsi à composer la commission ad hoc qui aura durant près de deux mois à gérer la fédération et aussi à préparer l'élection d'un fédéral. Cette commission de quinze membres aura également à poursuivre et à achever l'opération restructuration des 67 sections du parti au niveau de la wilaya. Comme la commission aura en sus à se rapprocher du bureau des anciens de 1963 et à s'occuper de la mise en place de la section universitaire des jeunes du FFS. La commission aura à se réunir ce lundi pour se doter d'un président, d'un vice-président et aussi d'un rapporteur. Elle a surtout pour tâche l'objectif de doter la wilaya d'un secrétaire fédéral par élection et ce, dans un délai ne dépassant pas les deux mois. On croit savoir que pour ce poste, plusieurs militants seraient intéressés. Alors que pour ce qui est de l'amnistie générale, celle-ci est vue par le parti de M.Hocine Aït Ahmed comme «un volet d'une autre dimension». Le FFS affirme «être disponible à toute démarche novatrice qui prendrait en compte les réalités politiques nationales».