Après une longue période de léthargie, l'Auberge de jeunes de Tigzirt, unique et seul lieu de loisirs de toute la commune, semble renaître à nouveau avec cette volonté de constituer un véritable carrefour au profit de la jeunesse en proie à un chômage endémique. En effet, cet établissement socio-éducatif compte ouvrir deux sections pour l'apprentissage de deux langues étrangères, à savoir le français et l'anglais et ce, avec l'utilisation de moyens audiovisuels. Cette opportunité suscite déjà un engouement certain chez de nombreuses franges de la société qui, faute de moyens, sont soumises à une sorte de déculturation. Le lancement de cet apprentissage viendra donc renforcer le club informatique avec en sus une connexion prochaine au réseau Internet, devenu un outil incontournable à l'ère des nouvelles technologies de communication. Même les prix seront très abordables comparativement à ceux pratiqués dans les cyberespaces, avons-nous appris. D'autre part, cette structure qui fait aussi dans la promotion et le développement du tourisme socio-éducatif a mis au point tout un programme allant dans ce sens. Il comporte l'organisation d'excursions, de randonnées et d'échanges aussi bien au plan national qu'international. Ceci permettra aux jeunes de la région d'aller à la découverte du pays et pourquoi pas celle d'autres pays étrangers. Pour ce faire, il suffit d'y adhérer pour obtenir une carte d'auberge internationale au prix de 100 DA seulement pour une validité d'une année. Cette carte permet aussi de participer à différentes activités touristiques, culturelles et éducatives. Néanmoins, la volonté de faire bouger les choses est confrontée à un problème de taille qui est l'exiguïté des lieux. Réalisée en 1969, l'auberge ne fonctionne qu'avec les moyens de bord. La structure a une capacité d'accueil de 64 lits seulement alors qu'elle peut donner mieux. D'autres espoirs sont nourris, surtout que la DJS de Tizi Ouzou a promis, avons-nous appris, de la doter en moyens adéquats.