Le ministre confirme que l'Algerie a toutes les compétences et les capacités pour maintenir la production du pétrole. «C'est un non-événement pour nous. Si les employés de Statoil Algérie décident de reprendre leurs postes, ils sont les bienvenus, si au contraire ils maintiennent leur décision de rapatriement, on continuera de produire sans eux. L'Algérie ne cède pas au chantage», a déclaré le ministre de l'Energie Mohamed Khebri, en marge de la conférence nationale sur l'utilisation du GPL, hier à Alger. Il explique à propos de cette décision annoncée en mars dernier, et qui a suivi l'attentat déjoué sur les sites gaziers de Khrebcha à In Salah, que l'Algérie a mis en place toutes les mesures de sécurité pour les compagnies étrangères présentes au sud du pays. D'autre part, le ministre confirme que l'Algerie à toutes les compétences et les capacités pour maintenir la production du pétrole. Interrogé sur la réunion des producteurs de pétrole Opep et non Opep, le 17 avril prochain à Doha, le ministre rappelle avant tout propos que depuis l'annonce de cette réunion, les prix du baril se sont stabilisés à 40 dollars. A ce sujet, pour le ministre, cette réunion est de haute importance, puisqu'elle a pour objectif de convaincre les producteurs de geler leur production, en vue de ramener progressivement la stabilité du marché «La réunion du 17 avril a pour objectif de se mettre d'accord pour geler la production à son niveau de janvier 2016. C'est une réunion cruciale, car si tous les pays (...) sont d'accord pour geler leur production, cela va permettre au marché de se raffermir progressivement», a déclaré M. Khebri. Pour le ministre, sur le maintien de la production au niveau de celle de 2016, la réaction sur le marché ne peut être que la stabilité des prix. Et pour cause, cela provoquera une baisse de l'offre devant une demande continuellement grandissante. «Si tous ces pays s'engagent à ce qu'ils n'augmentent pas leur production, cela donnera un signal fort au marché pour que les prix se stabilisent au moins autour de 40 dollars le baril», explique M.Khebri qui estime que si cet objectif est atteint, il représentera un premier pas inédit dans les négociations.Ceci étant, il faudra au moins six mois pour évaluer sur le marché pétrolier les effets de ce gel; il s'agira de maintenir le marché sous «monitoring», le temps d'en recueillir les évolutions.