Un véritable match à six points, au cours duquel le RCR jouera son va-tout contre un adversaire constantinois qui vient de se faire éliminer de la coupe de la CAF et qui va devoir réagir face à son hôte du jour. A l'occasion de ce 26ème round de la Ligue 1 Mobilis, le stade Zouggari de Relizane sera sans conteste aujourd'hui, le théâtre d'une empoignade fort capitale pour le Rapid de la Mina, qui jouera chez lui ses ultimes chances de maintien, en affrontant dans quelques heures les Sanafir de l'antique Cirta. Un véritable match à six points, au cours duquel le RCR jouera son va-tout contre un adversaire constantinois, tout juste rentré d'Egypte, avec dans ses bagages une très amère élimination de la coupe de la CAF, et qui va devoir impérativement réagir face à son hôte du jour. Pour cause, le Rapid qui est aujourd'hui premier relégable avec 28 points, affronte cet après-midi le CSC qui compte à son actif 31 points. En d'autres termes plus clairs, les coéquipiers de Zidane n'ont plus guère le choix, que celui de remporter cette rencontre de la dernière chance, au risque d'être condamné au purgatoire. Quand bien même, le RC Relizane n'est pas encore définitivement condamné, sur le plan mathématique, le match prévu aujourd'hui face aux Sanafir de l'Est, décidera du sort des Lions de la Mina. Les camarades de Tiaïba ont toutefois préparé cette rencontre dans une atmosphère devenue récurrente au sein du Rapid, et marqué de nouveau par des remous d'ordre interne, suite aux énièmes dernières promesses non tenues par les dirigeants actuels du RC Relizane. Une fois de plus, les coéquipiers de l'excellent portier Zaïdi, vont devoir miser sur leur volonté, et cette même rage qui leur a permis de tenir tête au MOB (1-1) et au CRB (3-3), en déplacement, et surtout le mérite d'avoir terrassé à Relizane l'USM Alger (3-0). Trois dernières sorties en date qui ont permis à ce jour au Rapid de Relizane, d'y croire toujours. Mais cet après-midi, le moindre faux pas des protégés du coach Kada Aïssa sera irrémédiable pour le RCR. Les camarades de l'excellent jeune Djerar, jouent dans quelques heures un match des plus compliqués, d'autant plus que les Sanafir sont souvent très coriaces en toutes circonstances. Certes, les Clubistes de la ville des Ponts ont échoué en terre égyptienne. Il n'en demeure pas moins que le coach Didier Gomes sait très bien que le CSC n'a pas encore définitivement validé son maintien en Ligue 1. Un match entre mal-classés qui ne vont pas se faire aujourd'hui le moindre cadeau, en présence d'un public de l'ex-stade Intissar de retour aujourd'hui dans les travées, pour soutenir à fond les Lions de la Mina. Le beau football pratiqué par les camarades de Manucho, Meddahi et consorts, aura-t-il raison de la solide citadelle clubiste des Sanafir, notamment avant d'accueillir les non moins redoutables sudistes de la JS Saoura? C'est le grand et dernier pari que doit relever chez lui le Rapid qui ne peut plus désormais, se permettre le moindre «déraillement».