«340.000 surveillants et plus de 100.000 correcteurs répartis sur 18.000 centres, mobilisés pour assurer le succès de ces examens.» Le nombre de candidats aux différents examens de fin d'année est de 2 million d'élèves dans les trois cycles confondus de l'Education nationale: le primaire, le moyen et le secondaire. En comparaison avec l'année précédente, le nombre d'élèves inscrits aux différentes épreuves a connu une augmentation de 35.000 candidats. Pour la réussite de ces épreuves la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit, a insisté sur la nécessité de la mise en place d'un dispositif efficace pour garantir une meilleure organisation de ces épreuves à travers la mobilisation de tous les acteurs de la famille de l'éducation et leur implication dans le bon déroulement de cet évènement scolaire important. «Les préparatifs, au beau fixe, les acteurs de la famille de l'éducation sont tous appelés à contribuer à la réussite de ce grand rendez-vous scolaire», a indiqué la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit, devant la commission des finances de l'Assemblée populaire nationale (APN). Le département de l'Education nationale a mobilisé «340.000 surveillants et plus de 100.000 correcteurs répartis sur 18 000 centres, pour assurer le succès de ces examens importants» qui se dérouleront aux dates fixées par la tutelle, à savoir le 22 mai pour le cycle primaire, du 29 mai au 2 juin pour le baccalauréat et du 24 au 26 mai pour le BEM. Pour cette année l'estimation de réussite dans les épreuves du baccalauréat est de 55% selon l'Office national des examens et concours Onec. Une estimation qui s'explique par la stabilisation du cours de l'année scolaire marqué par une quasi-absence des mouvements de protestation dans le secteur. Contrairement aux années précédentes, la question du seuil n'est pas évoquée cette fois-ci au niveau des établissements scolaires. Les élèves sont appelés donc à redoubler d'efforts pour décrocher leur diplôme du baccalauréat qui leur permettra de suivre une formation universitaire. Une nouvelle fois la ministre de l'Education, a mis l'accent sur la nécessité du renforcement de la vigilance au niveau des centres des examens afin d'éviter le scénario de la triche aux examens officiels. Pour rappel, la ministre de l'Education a annoncé des sanctions allant de 3 à 5 ans pour les candidats scolarisés et de 10 ans pour les candidats libres, impliqués dans la triche lors de ces examens. des mesures qui permettront, selon elle, de garantir la crédibilité du diplôme qui en découlera.