Pas moins de vingt-neuf familles sinistrées considérées par les pouvoirs publics comme des cas sociaux, continuent, depuis le 21 mai 2003, de subir les multiples aléas des saisons sous des tentes érigées à la piscine olympique de Tizi Ouzou. En effet, depuis le tremblement de terre ayant ébranlé les régions du centre du pays, ces familles attendent désespérément un recasement. D'ailleurs, ces derniers jours, avec les fortes chutes de neige qui se sont abattues sur la Kabylie, le calvaire de ces sinistrés s'est amplifié au point même d'atteindre son paroxysme. Les tentes risquent, d'un moment à l'autre, de s'affaisser sous le poids de la neige. Certaines familles ont vu même leur tente s'écrouler. Par ailleurs, il en est de même pour d'autres familles de la même catégorie, traversant ces jours-ci surtout, des moments très pénibles. Il s'agit des sinistrés du parc de l'Eniem à Oued Aïssi, qui ne savent malheureusement plus à quel saint se vouer, d'autant plus que l'espoir de voir le bout du tunnel s'estomper au fur et à mesure que leur calvaire perdure. Enfin, au niveau de l'ancien souk el-fellah de la ville de Tizi Ouzou, d'autres citoyens subissent le même sort en cette période de pluies torrentielles et de froid glacial qui sévissent dans la région.