Les dirigeants chypriotes grec et turc ont assuré hier qu'ils étaient «plus engagés que jamais» pour réunifier l'île méditerranéenne en 2016, un an après la reprise des pourparlers sous l'égide des Nations unies. L'objectif affiché par les deux parties est «une solution gagnant-gagnant», ont fait savoir le président de la République de Chypre Nicos Anastasiades et le dirigeant chypriote turc Mustafa Akinci dans un communiqué commun, plus de quarante ans après la division de l'île. Les deux dirigeants se sont dits déterminés à «intensifier (leurs) efforts dans les prochains mois dans le but de parvenir à un accord global en 2016», précisant que des progrès avaient été réalisés mais qu'il restait des obstacles à surmonter. «Nous voulons exprimer notre satisfaction pour les progrès essentiels qui ont été accomplis à ce jour», ont-ils déclaré. «Bien qu'il y ait encore des difficultés et des différences, nous sommes déterminés à montrer la volonté et le courage nécessaires pour surmonter les questions en suspens». Chypre est divisée en deux depuis l'invasion en 1974 de sa partie nord par la Turquie en réaction à un coup d'Etat visant à rattacher le pays à la Grèce.