Le miracle n'a pas eu lieu. C'est, en effet, de miracle qu'il aurait fallu parler si le Sept algérien était parvenu à se hisser parmi les douze meilleures formations de ce mondial. Avec trois défaites, un match nul et une seule victoire, l'équipe nationale doit plier bagage et revenir prématurément au pays. Elle qui espérait faire aussi bien que l'équipe de 1995, qui avait pu passer ce premier tour, doit retourner à ses rêves et utopies. Du reste, elle avait entamé le dernier match de la première phase en sachant qu'elle jouait pour l'honneur. Effectivement, ce match ne servait à rien puisque la République tchèque avait plié le sort des qualifications en s'imposant, vendredi soir, face à la Slovénie. Mais les Algériens voulaient terminer sur une note positive, histoire de prouver qu'ils valaient mieux que ce qu'on pensait d'eux. Mais l'Islande ne l'a pas entendu de cette oreille, une équipe d'Islande, elle aussi, éliminée quel que soit le résultat de cet ultime match. Celle-ci n'a pas fait dans le détail, jouant un handball sérieux face à un adversaire qui a vite fait de montrer ses limites. Ce n'est pas pour rien que les Islandais ont terminé la première mi-temps avec la confortable avance de 8 buts (19-11). Cette supériorité islandaise se confirma après la repos avec des Verts qui commirent de nombreuses erreurs impardonnables à ce niveau de compétition pour terminer le match sur une défaite sur le score de 34 à 25. L'honneur n'était pas sauf pour des Algériens qui rentreront au pays avec une énorme déception même s'il est vrai que leur groupe était, particulièrement, élevé. Leur satisfaction, si on peut l'appeler ainsi, aura été de ne pas rentrer bredouilles puisqu'ils auront, au moins, remporté un succès aux dépens des modestes Koweitiens. Pas de quoi festoyer.