Cent cinq millions de dinars ont été débloqués au profit de la recherche scientifique. 360 projets soumis parmi les 100 ont été retenus. Après le ministère du Travail, celui de la Pêche, c'était au tour du ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire de faire le bilan du secteur. «Dorénavant, ce sera une tradition», a précisé, hier, le ministre de la tutelle à l'occasion d'une rencontre-bilan à laquelle ont été conviés les chercheurs. Le ministre a préféré faire son bilan «politique» avant de laisser le soin, au mois d'avril, aux experts de réaliser dans le détail «le bilan scientifique» et «les engagements du gouvernement» dans le domaine de l'environnement. Globalement, 105 millions de dinars ont été débloqués au profit de la recherche scientifique. 360 projets soumis parmi les 100 ont été retenus. La biodiversité, les déchets solides, la pollution atmosphérique et l'éducation environnementale sont les principaux axes sur lesquels se sont penchés les chercheurs. «Pour faciliter» le travail aux chercheurs impliqués, tout en faisant une gestion financière «rationnelle», il a été fait appel à différentes structures dont certaines ont été mises en place par le ministère. Le ministre est confiant: «Les chercheurs impliqués sont satisfaits de la souplesse et de la rigueur de la gestion financière des structures concernées.» «Pour le moment, ajoute-t-il, les activités de recherche se déroulent correctement sans aucune entrave bureaucratique ou lourdeur administrative.» Dans la foulée, certains chercheurs ont insisté sur l'opportunité d'accroître le budget du fonds pour l'environnement. Conscient de cet état de fait, le premier responsable du secteur s'engage à réunir toutes les conditions nécessaires au profit de la recherche scientifique. Revenant sur son bilan d'étape, M.Chérif Rahmani précise que 90% des projets ont entamé sérieusement leurs activités de recherche et le taux de consommation budgétaire varie entre 50 et 60%.